Un centre opérationnel à la préfecture
Au centre opérationnel : Nicolas Berger, chef du service interministériel départemental de la protection civile. avec Elsa Pépin, directrice de cabinet du préfet.
Le Centre opérationnel départemental ouvre ses portes. La grande salle y accueille tout ce que l’Indre-et-Loire incarne en personnalités de gestion des risques : pompiers, gendarmes, policiers, services de l’État (cadre Orsec). Sinon, l’état-major de crise est dirigé par sa directrice de cabinet, actuellement Elsa Pépin.
Dans un mois, les lieux seront le théâtre d’un exercice organisé à Mettray (plan particulier d’intervention) chez De Sangosse, dépôts de produits sanitaires dont le risque technologique peut entraîner des effets toxiques. Car il y a de vraies situations (Synthron en 1988, menaces de pollution d’hydrocarbures sur les stations de captage d’eau sur la Loire plus récemment), comme il peut s’agir d’exercices obligatoires tous les trois ans pour les établissements classés Seveso 3 (9 établissements).
Une salle de décision fermée
Sur une longue table de travail, attend une dizaine de postes téléphoniques. C’est là que sont envoyées les directives. Au mur, sont accrochés des cartes considérées ici à la fois comme des outils et un décorum : plan de la ville de Tours pour figer le parcours d’une manifestation, du département avec ses routes principales et secondaires, etc. : « notre travail, c’est d’anticiper les conséquences d’un accident le plus en amont possible » explique Nicolas Berger, chef du service interministériel départemental de la protection civile.
Ici, se déroule donc l’activation des plans Orsec ou de préventions aux troubles de l’ordre public (comme à l’occasion du congrès national FN en janvier 2011). L’état-major dispose aussi, à l’écart et fermée, d’une salle dite de « décision ». Le Centre opérationnel départemental s’articule enfin autour de cabines téléphoniques individuelles où l’on va à la source de l’information : du CHU à l’Agence régionale de santé, du conseil général (transports) à la Direction départementale des Territoires, de l’ordre public (police, gendarmerie, direction militaire départementale) au réseaux ci-bi.
Une fois bien maîtrisée, la communication avec les médias pourra alors s’établir…
