Arair : seize offres de reprise déposées
Le tribunal de commerce de Tours étudie de nouvelles propositions de reprise du groupe.
Le 10 septembre, le tribunal de commerce de Tours validait la poursuite d’activité du groupe Arair, placé en redressement judiciaire en juillet. L’administrateur judiciaire (1) se disait alors confiant sur la pérennité de la structure et ce, d’autant plus que des opérateurs sérieux s’étaient déjà positionnés pour des demandes de dossiers, ouvertes jusqu’au début de cette semaine.
Hier, le rendez-vous d’étape au tribunal de commerce a permis de confirmer la tendance. Et pour cause. Ce sont, en effet, seize offres qui ont été déposées, une trentaine de demandes de renseignements ayant, au total, été enregistrée. L’activité de l’entité Arair, spécialisée dans l’hospitalisation à domicile et l’assistance de matériel médical, n’est pas en cause. Elle est florissante.
Restent des « erreurs de gestion » et un « passif significatif » de quelque 35 millions d’euros, évoqués au fil des semaines et de l’enquête, qui se poursuit d’ailleurs, apprenait-on hier, menée par le pôle financier du service régional de police judiciaire de Tours.
Le Pôle Vinci sur les rangs
Les candidats à la reprise ont désormais jusqu’au mercredi 26 novembre, date de la prochaine audience devant le tribunal de commerce, pour peaufiner leur offre qui sera alors étudiée de près par un juge-commissaire.
Parmi les candidats repreneurs, le Pôle Santé Léonard-de-Vinci, apprenait-on hier. Un acteur local, donc. D’autres, d’envergure nationale voire internationale, ont également indiqué leur volonté de reprendre le groupe.
Du côté de chez Arair, on évoque « un avenir rassurant ». « L’Arair peut envisager l’avenir avec confiance au vu des nombreuses offres remises », indique un communiqué.
Quid des salariés ? Lundi, le comité d’entreprise se réunit. La question de la reprise sera évidemment évoquée. Dans un climat devenu plus serein.
Vanina Le Gall
(1) Rappelons que le triumvirat à la tête de l’entité, chapeautée par une association et composée de deux branches commerciales principales, a été écarté durant l’été, le groupe passant sous le contrôle total de l’administrateur judiciaire, en l’occurrence le cabinet Franck Michel Aja Associés.