L’Indre-et-Loire cité en exemple dans le monde
Le département possède un très grand nombre d’entreprises visibles sur la planète. Le directeur de l’Institut supérieur des métiers s’en réjouit.
Directeur de l´Institut supérieur des Métiers, placé sous la Tutelle du Secrétariat d’État chargé du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’Économie Sociale et Solidaire, Alexis Govciyan est le garant national de l’attribution du label.
Quel est le poids aujourd’hui en France des entreprises du Patrimoine vivant ?
« Sur 3,5 millions d’entreprises, nous en recensons 1.305. Elles sont les meilleures, recensées sur trois critères : un savoir faire rare et d’exception, possédant des outils ou des machines caractérisées et une certaine notoriété ancestrale. Sachez que la plus ancienne entreprise labellisée se nomme la Monnaie de Paris. Toutes ont su traverser les siècles, la révolution industrielle et les crises. Elles ont toujours maintenu la tradition et l’innovation, avec ce je-ne-sais-quoi de français qui impacte notre société dans le positif. »
La création de ce label était donc une bonne idée ?
« Bien sûr d’autant que les entreprises sont de toutes tailles, de 3 à 3.000 salariés. Ce sont 58.000 emplois directs et un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros. Initié par Renaud Dutreil, validé et encouragé par Hervé Novelli, Christian Jacob, Sylvie Pinel, Emmanuel Macron, le label poursuit sa continuité de l’excellence… »
L’économie digitale peut-elle freiner cette dynamique et comment pouvez-vous la prendre en compte dans la labelisation ?
« On peut bien sûr envisager la labelisation. Mais il faut que le caractère de la notoriété soit établi. Il y a des studios vidéo classés « entreprise du Patrimoine vivant ». Nous savons que les choses évoluent. Mais évoluer ne signifie pas que le reste des représentants de l’économie traditionnelle sera oublié… ».
Le label « Entreprise du Patrimoine vivant » est-il, selon vous, suffisamment reconnu à l’international et en Europe en particulier ?
« Bonne question. Il faut que cela devienne d’abord une reconnaissance européenne. Mais nous avons marqué des points, notamment à l’Exposition universelle de Milan en exposant notre savoir faire sous le pavillon de la France. On a eu une autre visibilité chez Harrod’S à Londres en 2013 aux couleurs des Entreprises du patrimoine vivant. Oui, l’Europe peut mieux faire, mais cela dépend de nous. Sachez enfin que l’Italie est en train de nous copier ce label. Nous avons donc un véritable travail à faire envers nos voisins… »
Qui sera la prochaine élue « EPV » en Indre-et-Loire ?
« Non, pas de scoop… L’instruction est longue, depuis la Direccte jusqu’au ministère… Mais votre département et la région Centre Val-de-Loire sont montrés en exemple en France et dans le monde… ».
P
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