VICES ET VERTUS DU DIGITAL ET VICE-VERSA
Bâtir des cachots pour y enfermer les vices et élever des Temples à la vertu. Voilà une belle profession de foi utile à méditer tant d’un point de vue personnel que…professionnel.
Petite devinette : combien de temps, chaque jour, sur son lieu de travail, un salarié utilise-t-il Internet à des fins privées ? Réponse, près d’une heure et vingt minutes. Et voilà, d’un seul coup l’univers digital qui prend des couleurs de vices. Faut-il pour autant faire la chasse aux surfs sauvages ? Laisser ainsi entrer insidueusement eBay, Amazon, Facebook, Google, Le Bon Coin et tous ces vilains petits canards dans la sacro-sainte entreprise quitte à perturber sa productivité ? Que ceux qui y croient lèvent le doigt. On ne bâtit pas des cachots pour y enfermer la toile. C’est ainsi et c’est trop tard. Mais si l’univers digital a ses vices, il a aussi ses vertus. Et elles sont nombreuses.
Inutile de se lancer dans un inventaire à la Prévert, mais focalisons-nous sur la formation en ligne. Eh oui, le digital est en passe de révolutionner l’enseignement académique. C’est le cas du Mooc justement. Des cours magistraux, des travaux pratiques, participatifs, le tout en ligne, et ouvert aux salariés de toutes les entreprises. Managers de tout rang, savourez cette très belle ouverture au savoir, à la formation continue, à l’enrichissement professionnel…Internet n’est pas que cet ennemi fourbe qui œuvre sur les postes à votre insu, il est aussi un allié. Toutes les ficelles tourangelles de ces formations digitales sont à découvrir dans ce numéro de Cap Éco. Une vertu du Net qui, en plus, rapproche encore un peu plus l’univers de l’entreprise et celui de l’université. In the Mooc of love…
Jean-Yves Le Nezet