Le vin en toile de fond
Autour des vignerons gravitent les fournisseurs. Ils sont le pendant d’une économie de consommation. Illustration à la Bouchonnerie Jocondienne.
Il y a les laboratoires d’œnologie comme Charlot, à Benais, qui prévient sur son site internet : « Nos œnologues vous accompagnent et vous conseillent depuis la récolte, jusqu’à la préparation de vos mises en bouteilles en passant par les vinifications, l’élevage, les collages, filtrations et assemblages ». Il y a Metalinox, à Mettray, le fabricant de cuves à vin cylindriques, l’enseigne Vitivini à Amboise, les coopératives Copac et CAPL à Chinon. Ou encore la Bouchonnerie Jocondienne à Joué-lès-Tours.
Cette entreprise de 16 salariés, fondée en 1977 par Christian Brault, est aujourd’hui dirigée par Johan Chesneau, 41 ans, depuis le 27 septembre 2011.
Un catalogue de 3.000 références
Prestataire de services de la viticulture, la société a su se diversifier dans deux circuits bien distincts : professionnel et grand public. Du terroir du muscadet à celui de Sancerre, elle s’est imposée dans la fourniture de bouchons (3,5 millions d’unités par an), les cubitainers, les systèmes de stockage de barriques avec des distributeurs particuliers en dehors de l’Indre-et-Loire. Elle propose également aux marchés des bouteilles (grand format) et des boucheuses. Ses produits grand public sont distribués dans des enseignes nationales spécialisées, telles que Gamm Vert, France rurale, Carrefour. L’an dernier, la Bouchonnerie Jocondienne a réalisé un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros.
Fier de son catalogue aux 3.000 références, Johan Chesneau estime qu’il y a encore de nouveaux marchés à trouver : « Nous proposons 150 motifs différents de bouteilles sérigraphiées, des plaques thermoformées et l’on sort des produits issus de la viticulture comme l’apiculture depuis cinq ans, les pots à confiture, etc. ».
Et par ricochet, la Bouchonnerie Jocondienne aura à subir les conséquences du gel sur les récoltes 2016, obligée elle aussi de subir Dame nature…