Vivre de nos parcs industriels à Tours
L’agglo concentre 54 parcs d’activités économiques, soit près de 3.400 établissements et plus de 54.000 salariés. Le tiers de l’emploi en Indre-et-Loire.
Vivre et travailler à Tours. Un privilège et aussi une chance… Les temps de trajets y sont plus courts si l’on vient d’abord de la première, puis compliqués de la deuxième et enfin de la troisième couronne… L’agglo tourangelle attire de loin parce qu’elle concentre plus de 35 % des emplois de son périmètre (Tour(s)plus). Grâce à qui ? À ces entreprises nichées en zones industrielles périphériques, puis au cœur de la ville centre : Tours d’abord, Joué-lès-Tours ensuite, deux villes majeures accessibles depuis le périphérique au nord, sud, est et ouest. Et Saint-Cyr-sur-Loire ensuite puis Saint-Pierre-des-Corps, Chambray, Saint-Avertin. La quadrature du cercle.
Toute médaille a son revers. Les parcs d’activités se bloquent, se remplissent, s’embouteillent chaque matin à l’heure du laitier et de l’embauche. Du boulevard Charles-de-Gaulle à Saint-Cyr à la Gloriette au sud, à l’est de Saint-Avertin venant de Véretz ou de Chambray. Cinquante-quatre zones de l’agglomération en sont l’aimant.
Une vision à vingt ans
pour mieux urbaniser
L’Observatoire de l’Économie et des territoires de Touraine (1) vient de signer la photographie de ce paysage et l’a présentée aux élus concernés (des vingt-deux communes membres de la communauté d’agglomération) à la fin février. Nombre d’emplois, de parcs d’activités en zone inondable, aire d’influence des emplois en Indre-et-Loire, accessibilités (routière, numérique et ferroviaire) : voici une agglo tourangelle qui remet là, à jour, ses données scrupuleusement collectées depuis près de vingt ans et qui donne une vision de politique d’avenir. Serge Babary, maire de Tours et vice-président en charge du développement économique de Tour (plus) le concède page suivante : « Il y a au moins entre 15 et 20 ans de chantiers pour identifier, baliser et mieux urbaniser nos parcs d’activités. Nous avons commencé à faire du marketing territorial avec nos partenaires des autres communautés intercommunales pour leur indiquer que l’agglomération ne peut tout absorber… ».
Observateur et acteur privilégié de ce développement des territoires, le directeur de la Société d’équipement de la Touraine (SET) insiste sur son rôle d’aménageur départemental : « La SET est en capacité d’aller au-delà de la simple vente foncière. Elle joue un rôle de conseil auprès du chef d’entreprise, d’accompagnateur sur l’immobilier et de facilitateur… » explique Pascal Gomès.
Car toute la question est la suivante : mieux travailler en agglomération, c’est mieux circuler. Mieux circuler, c’est mieux vivre à Tours. Et mieux vivre à Tours, c’est mieux intégrer nos parcs d’activités professionnelles pour y travailler… Allons voir comment. Dès demain.
(1) : L’OE2T est l’outil mutualisé d’information et d’aide à la décision au service des territoires. Il est également accessible à tous les acteurs (entreprises, collectivités, associations…) qui ont besoin de données fiables et pertinentes pour exercer ou développer leurs activités.
En savoir plus : www.economie-touraine.com
Contacter l’OE2T : contact obseco37.fr
Très haut débit et fibre optique pour l’un des derniers nés des parcs d’activités de Tour(s)plus : Carrefour en Touraine à Ballan-Miré.
