Bénédicte Chaleroux au naturel
La jeune femme s’est lancée dans la fabrication de tisanes et de jus de fruits à base de plantes dites vertueuses.
Elle avait commencé une carrière dans l’animation et la vente de spectacles. Mais aujourd’hui, Bénédicte Chaleroux a radicalement changé d’horizon professionnel et s’est rapprochée de ce qu’elle affectionnait par-dessus tout : l’environnement. Elle a créé son auto entreprise « Les plantes de la Ségaudière », du nom de son terrain situé sur la commune d’Esvres-sur-Indre.
Elle y cultive les plantes dites vertueuses et les transforme en infusions ou jus de fruits. Celles-ci sont à chaque fois associées à des effets jugés bons pour la santé : la mélisse, le houblon, la marjolaine et le tilleul pour un sommeil confortable ; la menthe, le fenouil et la mélisse pour une digestion agréable ; l’ortie, la vigne rouge et le romarin pour des jambes légères et une taille de guêpe ; la mauve, la guimauve, la ronce et le thym pour une voix claire ; le lierre terrestre, la bourrache, la violette et la capucine pour une bouffée d’oxygène ; la menthe poivrée, la sauge, l’achillée millefeuille et l’ortie pour la tisane de madame ; la menthe, le fenugrec et la sauge pour la tisane de monsieur ; le thym, le laurier et le tilleul contre les coups de froid ; la sauge, le thym et la menthe pour la vitalité ; la mélisse et le tilleul pour la tisane des petits ; l’ortie, la matricaire et le pissenlit pour la détox.
Bénédicte a fait appel au financement participatif pour lui permettre d’avoir la trésorerie de départ, soit 1.700 euros. « Cultiver des plantes aromatiques et médicinales c’est aussi protéger l’environnement, permettre aux abeilles, aux oiseaux, à la faune de trouver un nouveau refuge. C’est pourquoi, je bâtis un espace de culture dans le respect de la nature déjà présente sur le site. » La jeune femme, présente sur les marchés, propose une gamme à la Maison Caulières qui commercialise des huiles essentielles dans des spas et des points de vente huppés dans le monde. « Je vais faire évoluer ma production dans les prochains moins. Il faut que les gens se réapproprient le vrai goût des plantes… ».