Le monde virtuel de Creartstudio
Créateur de jeux vidéos, Créartstudio participera, fin octobre, à la Paris Games Week. Une façon de se démarquer de la concurrence.
Pour se payer un stand, ils se sont mis à plusieurs ; plusieurs petits studios de créateurs français de jeux vidéo pour Smartphone et tablette. La participation à la Paris Games Week constitue, en effet, une opportunité à ne surtout pas manquer. « C’est l’un des plus gros salons européens : il aura lieu du 28 octobre au 3 novembre porte de Versailles. Notre secteur d’activité est très concurrentiel. Il est très dur de se démarquer. Aussi, faut-il être en mesure de montrer ce qu’on fait », explique Florian Depré.
Avec François Boggio et Jean Le Gall, il est à l’origine de la création, en avril 2013, à Saint-Genouph, de Créartstudio. Deux d’entre eux sont originaires de l’école Brassart, ce qui explique sans doute l’importance accordée à la qualité graphique.
Remarqué par Microsoft subventionné par le CNC
« On a commencé par Memotoons, un jeu de mémoire pour enfant utilisable sur Android, IOS, Windosphone et tablettes. L’idée a plu. On a été contacté par Microsoft qui a mis notre jeu en “ tête de liste ” tant en Europe qu’en Asie et aux États-Unis. On a, de plus, été subventionné par le CNC. »
De quoi encourager l’équipe (six personnes dont trois travaillent près de Montpellier, Hérault) à récidiver.
« Memotoons s’inspirait des jeux de société. Il est notamment exploitable sur tablette Gulli du nom de la chaîne télé dédiée à la jeunesse mais, au salon, on va présenter Tidy Up et Save the Blob. » Tidy Up est un jeu de rapidité qui baigne dans un univers musical.
Creartstudio a présenté ses productions lors de l’Unity 2014, un concours organisé aux États-Unis : « Il y avait plus de 600 participants. On a fini 11e. En récompense, on a pu bénéficier de différentes licences ce qui nous a aidés à faire notre pub là-bas. »
Car le problème n’est pas tant de créer un bon produit que d’arriver à l’exploiter. « Au départ, on l’avait sorti en version payante mais, ce qui marche aujourd’hui, ce sont les jeux gratuits que l’on finance grâce à de la pub. Les téléchargements gratuits explosent. On va donc en tenir compte pour l’avenir. »
Un avenir qui, grâce à la Paris Games Week, deviendra peut-être radieux pour la petite équipe tourangelle.
Philippe Samzun
www.creartstudio.fr
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