Dix-huit jeunes, sept garçons et onze filles, viennent d’intégrer l’école de cirque.
Une nouvelle promotion vient d’intégrer l’école de cirque. Des élèves que nous suivrons pas à pas durant les trois années de leur formation.
A les voir évoluer dans la salle d’entraînement de l’école de cirque, sur le site de la Manu, on aurait tendance à croire qu’ils y sont depuis plusieurs mois. Et pourtant, les 18 jeunes âgés de 15 ans ne connaissaient pas – pour la plupart – Châtellerault le mois dernier.
Eux, ce sont les élèves qui ont réussi à intégrer la classe de seconde du lycée Berthelot en option cirque. Pas une mince affaire puisque, après une première sélection sur dossier scolaire, une soixantaine de candidats ont été accueillis au mois de mai pour une journée chargée : entretien le matin, atelier cirque l’après-midi.
Et c’est après validation finale par le rectorat que chacun a été informé de sa sélection. Forcément heureux mais sans doute un peu angoissé. Car il leur faut rompre avec de nombreuses habitudes en venant dans le Poitou-Charentes, certains venant parfois de fort loin, même de Suisse.
« C’est une étape pour eux, reconnaît Pascale Marcelino, directrice de l’école de cirque. Ils quittent papa, maman, une région, une école, un climat. Ils sont très courageux de prendre cette décision. À quinze ans, il faut une solide motivation. »
Tous ont ainsi intégré l’internat du lycée Branly. Ceux qui habitent le plus loin ont aussi fait connaissance avec les familles qui les accueilleront durant le week-end. « Le premier trimestre est toujours délicat, souligne Pascale Marcelino. La fatigue s’installe, ils doivent encaisser le changement physique. »
« Le potentiel collectif est important »
Chacun prend donc ses marques et découvre ce que sera le cadre de ses trois prochaines années. « Ça démarre fort, estime Fabrice Berthet, responsable pédagogique. Ils sont dans une vraie dynamique de travail. Le potentiel collectif est important. » Et plus que l’avenir supposé de ces artistes en devenir, c’est leur état d’esprit qui marque l’enseignant. « Ils ont des relations très saines entre eux, pas fusionnelles. Ils sont dans une relation d’échange. Ils ne sont pas exclusifs et ont envie de voir d’autres choses. Dans d’autres promos, certains sont boulimiques du cirque et ne vont pas dans le sens de l’ouverture. Pas eux. C’est un groupe qui va nous bousculer. »
Au travers de quelques élèves, c’est cette histoire que nous vous raconterons dans les prochains mois et prochaines années. Par leur parcours et leurs témoignages, ils vous raconteront la vie d’une promotion de l’école de cirque.
Eux, ce sont les élèves qui ont réussi à intégrer la classe de seconde du lycée Berthelot en option cirque. Pas une mince affaire puisque, après une première sélection sur dossier scolaire, une soixantaine de candidats ont été accueillis au mois de mai pour une journée chargée : entretien le matin, atelier cirque l’après-midi.
Et c’est après validation finale par le rectorat que chacun a été informé de sa sélection. Forcément heureux mais sans doute un peu angoissé. Car il leur faut rompre avec de nombreuses habitudes en venant dans le Poitou-Charentes, certains venant parfois de fort loin, même de Suisse.
« C’est une étape pour eux, reconnaît Pascale Marcelino, directrice de l’école de cirque. Ils quittent papa, maman, une région, une école, un climat. Ils sont très courageux de prendre cette décision. À quinze ans, il faut une solide motivation. »
Tous ont ainsi intégré l’internat du lycée Branly. Ceux qui habitent le plus loin ont aussi fait connaissance avec les familles qui les accueilleront durant le week-end. « Le premier trimestre est toujours délicat, souligne Pascale Marcelino. La fatigue s’installe, ils doivent encaisser le changement physique. »
« Le potentiel collectif est important »
Chacun prend donc ses marques et découvre ce que sera le cadre de ses trois prochaines années. « Ça démarre fort, estime Fabrice Berthet, responsable pédagogique. Ils sont dans une vraie dynamique de travail. Le potentiel collectif est important. » Et plus que l’avenir supposé de ces artistes en devenir, c’est leur état d’esprit qui marque l’enseignant. « Ils ont des relations très saines entre eux, pas fusionnelles. Ils sont dans une relation d’échange. Ils ne sont pas exclusifs et ont envie de voir d’autres choses. Dans d’autres promos, certains sont boulimiques du cirque et ne vont pas dans le sens de l’ouverture. Pas eux. C’est un groupe qui va nous bousculer. »
Au travers de quelques élèves, c’est cette histoire que nous vous raconterons dans les prochains mois et prochaines années. Par leur parcours et leurs témoignages, ils vous raconteront la vie d’une promotion de l’école de cirque.
Laurent Gaudens