Nicolas : « Châtellerault, ça m’a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d’heures de cirque. »
Nicolas Allard a découvert le cirque tardivement : mais depuis qu’il a intégré l’école de Châtellerault, il rattrape le temps perdu.
Gym, patinage, danse… Nicolas Allard s’était donné les moyens de faire un jour les Jeux Olympiques. Mais il a fallu qu’il rajoute le cirque il y a trois ans. « J’ai toujours voulu en faire mais je ne trouvais rien. » C’est pourtant à 10 mn de la maison familiale de Fos-sur-Mer, à Istres, qu’il trouve une association, la Cabriole, où il découvre sa passion du trapèze.
Une passion toute relative qu’il a déjà quelque peu oubliée depuis qu’il a fait son entrée à l’école de cirque de Châtellerault. « J’ai testé les sangles et les sangles élastiques, je n’en avais jamais fait. J’ai essayé et ça m’a bien plu, ça offre plein de possibilités. »
Une découverte faite sur le temps libre puisque depuis la rentrée, les élèves sont dans la phase de renforcement physique. Car Nicolas le reconnaît bien volontiers : il est un peu boulimique du cirque.
Et la fatigue ne compte guère. Déjà pour les sélections en mai, il a tiré un peu sur la corde. « On a conduit toute la nuit avec mon père. On est arrivés à 8 h. Pour attendre ensuite pendant quatre heures pour passer en entretien. Et le soir, on est reparti dans l’autre sens. »
«  Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique  »
Avec l’idée qu’il ne reviendrait pas de sitôt à Châtellerault. « L’entrevue ne s’est pas super-bien passée. » Mais, au final, il reçoit le précieux sésame tout comme le droit d’intégrer les écoles de Chalons-en-Champagne et de Vaulx-en-Velin. « Châtellerault, ça m’a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d’heures de cirque. »
Pour l’heure, Nicolas, 15 ans, s’avoue « plutôt content » de son arrivée à Châtellerault, même si les débuts sont quelque peu épuisants. « Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique. Les deux premières semaines, je trouvais ça long et fatigant. » Et l’enchaînement entre lycée et école est un peu dur à digérer. « Surtout le vendredi où on est à l’école de 8 h à 10 h, puis on enchaîne le lycée jusqu’à 17 h. »
Interne au lycée Branly et en famille d’accueil le week-end, Nicolas retourne dans son Sud-Est natal toutes les trois-quatre semaines. « Ça fait quand même du bien de pouvoir rentrer. » Surtout que là -bas, Nicolas a un truc pour récupérer : il retourne dans son association et, avec elle, se produit en spectacle. De cirque naturellement…
Jeudi prochain : 3e volet sur 7, « Lucie vit son rêve éveillé ».
à suivre
Une histoire de trois ans
Une nouvelle promotion vient de faire son entrée à l’école de cirque de Châtellerault, la « promo 16 » ou « P16 » – ils sortiront bac en poche en 2016 – pour les très intimes. Dix-huit élèves qui rêvent de cirque, parfois depuis l’enfance, et qui ont réussi les sélections au mois de mai au milieu d’une soixantaine de postulants.
C’est le parcours de cette promotion que nous vous proposons de suivre jusqu’au bac dans trois ans. Parmi eux, sept élèves, volontaires, témoigneront de leurs attentes, de leurs apprentissages, découvertes, surprises et parfois de leurs doutes.
Durant les prochaines semaines, nous allons vous les présenter. Après Malou Guerraz la semaine dernière, Nicolas Allard aujourd’hui.
Une passion toute relative qu’il a déjà quelque peu oubliée depuis qu’il a fait son entrée à l’école de cirque de Châtellerault. « J’ai testé les sangles et les sangles élastiques, je n’en avais jamais fait. J’ai essayé et ça m’a bien plu, ça offre plein de possibilités. »
Une découverte faite sur le temps libre puisque depuis la rentrée, les élèves sont dans la phase de renforcement physique. Car Nicolas le reconnaît bien volontiers : il est un peu boulimique du cirque.
Et la fatigue ne compte guère. Déjà pour les sélections en mai, il a tiré un peu sur la corde. « On a conduit toute la nuit avec mon père. On est arrivés à 8 h. Pour attendre ensuite pendant quatre heures pour passer en entretien. Et le soir, on est reparti dans l’autre sens. »
«  Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique  »
Avec l’idée qu’il ne reviendrait pas de sitôt à Châtellerault. « L’entrevue ne s’est pas super-bien passée. » Mais, au final, il reçoit le précieux sésame tout comme le droit d’intégrer les écoles de Chalons-en-Champagne et de Vaulx-en-Velin. « Châtellerault, ça m’a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d’heures de cirque. »
Pour l’heure, Nicolas, 15 ans, s’avoue « plutôt content » de son arrivée à Châtellerault, même si les débuts sont quelque peu épuisants. « Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique. Les deux premières semaines, je trouvais ça long et fatigant. » Et l’enchaînement entre lycée et école est un peu dur à digérer. « Surtout le vendredi où on est à l’école de 8 h à 10 h, puis on enchaîne le lycée jusqu’à 17 h. »
Interne au lycée Branly et en famille d’accueil le week-end, Nicolas retourne dans son Sud-Est natal toutes les trois-quatre semaines. « Ça fait quand même du bien de pouvoir rentrer. » Surtout que là -bas, Nicolas a un truc pour récupérer : il retourne dans son association et, avec elle, se produit en spectacle. De cirque naturellement…
Jeudi prochain : 3e volet sur 7, « Lucie vit son rêve éveillé ».
à suivre
Une histoire de trois ans
Une nouvelle promotion vient de faire son entrée à l’école de cirque de Châtellerault, la « promo 16 » ou « P16 » – ils sortiront bac en poche en 2016 – pour les très intimes. Dix-huit élèves qui rêvent de cirque, parfois depuis l’enfance, et qui ont réussi les sélections au mois de mai au milieu d’une soixantaine de postulants.
C’est le parcours de cette promotion que nous vous proposons de suivre jusqu’au bac dans trois ans. Parmi eux, sept élèves, volontaires, témoigneront de leurs attentes, de leurs apprentissages, découvertes, surprises et parfois de leurs doutes.
Durant les prochaines semaines, nous allons vous les présenter. Après Malou Guerraz la semaine dernière, Nicolas Allard aujourd’hui.
Laurent Gaudens