Attention, pas d’erreur ! Ceci n’est pas une revue de déshabillés coquins (désolé) ni de promotion pour de somptueux bijoux. Ce n’est que le clin d’œil historico-bédéthéquo-nouvellerépublico de l’oncle Erwann à toutes les Valentines et tous les Valentins. All you need is love dans les cases un peu jaunies du journal où il arrivait parfois que même les BD parlent d’amour. Petit tour d’horizon illustré…
Elle arrive, elle arrive, la voilà la Saint-Valentin. Le copain de Charlie Brown en est tout émoustillé. A moins qu’il n’attende Lucy…
Voilà un couple qu’il vaut mieux prévenir, vu qu’ils ont l’air un poil coincés (à moins qu’ils n’aient le mal de mer).
Elle arrive, elle arrive même au galop. Cette image, c’est juste histoire de dire que la Nouvelle République a aussi publié une aventure d’une jeune et jolie héroïne batave que oncle Erwann n’a pas oublié.
Et là voilà qui réunit les tourtereaux qui roucoulent dans leur petit nid d’amour. Si ce n’est que le texte des Deux Orphelines après avoir fait pleurer dans les chaumières, est capable de faire hurler de rire. Mdr. Mais le graphisme est de Niezab.
Un couple tendre version années 50 pour illustrer un texte vertical de Max du Veuzit, qui elle (c’est une écrivaine !) donnait dans le roman de gare.
Un autre couple, plus champêtre, celui-là, toujours dans une histoire verticale illustrée par un dessinateur du studio NR (Théo Charpentier), celui formé par un braconnier angevin et son amie.
Et voilà comment arrive l’heure de la bague au doigt. Décrite (bande verticale) par une autre immense spécialiste des romans de cœur, l’illustrissime Barbara Cartland…
Du mariage aux maris, il n’y a qu’un pas que l’on franchit, en ce mardi, ciel mon mari.
Les petits maris que ne retient que la bonne cuisine ce qui n’a pas l’air de gêner cette chère Laureline, l’une des premières héroïnes de papier émancipées.
Mme Nimbus, dont personne ne saura jamais le nom, elle, n’apprécie guère : de l’art d’en faire tout un plat.
Quand au dragon qu’est Mme Hildegarde Dunörd, les amateurs de Dik Browne savent qu’elle a un tempérament de drakkar.
Et les confrontations entre les deux sexes peuvent être parfois complexes. Surtout en période de tension.
Alors, évidemment, on pleure. Eh, oui, on pleure ! Una lacrima sul viso chantait Bobby Solo (mais personne ne s’en souvient).
Des larmes de désespoir et parfois des larmes de joie. Surtout dans les bras d’un beau cow-boy.
Et puis parfois, c’est le drame. On se jette à l’eau. Mais, évidemment, il y a toujours un sauveteur héroïque. Normal !
Ou alors, on tire une tronche d’enfer même à ce play boy mal rasé qu’est Daniel Gélin dans cette adapation dessinée (bande verticale) du film de Marcel Camus tiré du roman de Jean Hougron Mort en Fraude.
Après tout ce cirque, reste, en cette journée, à rendre hommage aux super nanas. Même Jeff Hawke n’en croit pas ses yeux.
Car voici enfin la femme aux super-pouvoirs qui va pouvoir ridiculiser ce Superman et sa combinaison rouge et bleue. Sauf qu’ évidemment, dans ce monde de brutes, le macho à nœud de papillon en coin de l’image, casse méchamment. Ah, ces mecs !
Et pour conclure, un p’tit passage du côté du Prince charmant. Vu par le duo Delinx-Godard. Avec ce titre tout aussi charmant que poétique : La belle au bois ronflant. On se disait aussi.
Joyeuse Saint-Valentin.
(PS. Tous ces extraits sont tirées de bandes publiées dans la Nouvelle République. C’est dire si l’oncle Erwann en reparlera)