Ce que vous avez peut-être manqué à Angoulême



Pas le temps de tout voir dans l'effervescence du festival. Mais l'équipe de Case Départ était presque partout pour vous...

Le festival d’Angoulême s’est terminé il y a maintenant un mois. La plus grande manifestation du monde consacrée à la bande dessinée est riche en expositions, animations, mais aussi en rebondissements et moments inédits. Impossible de tout voir lors des quatre jours de où la préfecture de Charente devient la capitale de la planète BD. La rédaction de Case Départ s’est muée en petite souris pour vous proposer quelques moments inédits. Retour sur ces détails qui vous ont peut-être échappés.

  • Le montage des bulles

A quelques heures de l’ouverture du festival au grand public, c’est l’effervescence sous les chapiteaux des éditeurs. Tout le monde s’active dans un gigantesque capharnaüm pour que tout soit prêt. Et il y a un sacré travail. Voici quelques clichés pris le mercredi en début de soirée…

  • Les lunettes du buste d’Hergé en mettent plein la vue

Chaque jour, un street artiste a affublé le buste du maitre sculpté par son ami Tchang Tjong-Jen, de lunettes de couleurs différentes. Un piratage artistique plutôt réussi. Le dernier jour, les lunettes d’Hergé étaient en 3D.

Lunettes noires le jeudi.

Une touche de blanc pour le vendredi.

Le samedi, Hergé voit rouge.

Le dimanche, on passe à la 3D.

  • Alfred enchante la cérémonie d’ouverture

Jeudi soir, au théâtre d’Angoulême, Alfred a débuté la cérémonie d’ouverture en réalisant un dessin inédit accompagné au piano par Dondieu Divin lors d’un moment magique.

Un superbe dessin inédit en ouverture d'une très belle 39e édition du FIBD.

  • Le début de l’expo Fred et ses secrets

Et oui, le puits dans la cour était faux. Et oui, fallait regarder dedans…

Le puits accueillant les visiteurs à l'entrée de l'Hôtel Saint-Simon.

Le fond du puits possède une petite surprise. Mais au final, ce n'est pas vraiment surprenant d'y voir apparaître Philémon...

  • Art Spiegelman, Françoise Mouly et Fred visitant l’exposition consacrée au président de la 39e édition du festival dans le bâtiment Castro (ex CNBDI).

Françoise Mouly et Art Spiegelman entourent Fred lors d'un moment magique.

  •  Le ministre de l’enseignement et de la recherche Laurent Wauquiez découvre l’exposition Spiegelman en étant guidé par le maître…

Un président, un directeur et un ministre... Que du beau monde. Art Spiegelman (président de l'édition 2012 du FIBD) et Laurent Wauquiez (ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche) discutent sous le regard de Benoît Mouchart (directeur artistique du FIBD). (Photo Patrick Lavaud)

Moment de complicité entre les deux hommes. Remarquez la cigarette à la main du grand fumeur qu'est Art Spiegelman bien qu'il ne soit pas autorisé en France de fumer dans les lieux publics. Mais sa cigarette n'est pas allumée sur notre cliché... Pour l'instant! (Photo Patrick Lavaud)

  • Airborne prend Angoulême d’assaut 

Casterman avait fait les choses en grand pour mettre la série Airbone de Jarbinet en avant. Des militaires américains de la seconde guerre mondiale se promenaient dans les allées et les rues du festival pour l’occasion. Ils ont même rencontré une panne avec leur Jeep d’époque.

Les militaires font bonne garde devant le stand Casterman.

Rue Hergé, la Jeep est immobilisée... Le moteur intrigue...

Petite pause avant de reprendre la route.

  • Chez Ankama, on fabrique des badges à la demande

Envie d'un badge à l'effigie de l'album de Marion Montaigne Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même)?

En un tour de main le badge prend forme.

Et voilà le travail!

  • A l’abri des regards des contrats se signent

Tout se passe à Angoulême. A l’abri des regards, dans un chapiteau interdit au grand public, les éditeurs du monde entier négocient et signent des contrats à l’espace des droits internationaux.

Les professionnels travaillent au calme dans un espace qui leur est dédié et où l'entrée est méticuleusement filtrée.


  • Aude Picault prise d’assaut par les musiciens dès la fin du concert illustré de Jean-Claude Vannier.

Le concert de Jean-Claude Vannier illustré par Aude Picault vient juste de s’achever. Le rideau est à peine tombé que les jeunes musiciens du conservatoire Gabriel-Fauré d’Angoulême se ruent vers la dessinatrice et lui demandent chacun de conserver l’un des dessins réalisés lors de ce grand moment.

La dessinatrice fait plaisir aux jeunes musiciens l'ayant accompagnée sur scène en compagnie de Jean-Claude Vannier. Elle leur offre les dessins réalisés lors du concert en leur faisant à chacun une petite dédicace personnalisée.


  • Les photos souvenirs de Boulet

L’auteur a effectué plusieurs clichés lors du festival. Dimanche, après la remise des prix, il s’est amusé à immortaliser le reflet de Guy Delisle, lauréat du Fauve d’or, dans le trophée en question

Et lorsque le festival a fermé ses bulles dimanche soir, Boulet a emporté avec lui un petit souvenir. La photo de la décoration du stand Delcourt où figurait en bonne place l’album La Page Blanche, qu’il signe avec Pénélope Bagieu.

Boulet photographiant le stand Delcourt à l'effigie, entre autres, de La Page Blanche.

  • Le panonceau gribouillé par Lewis Trondheim, qui était vaguement accroché sur la porte de la salle de presse où les courants d’air se faisaient parfois ressentir. Il orne désormais les toilettes de l’un des rédacteurs de ce blog…
  • Bonus, pour ceux qui se souviennent du blog de Frantico, cette photo prise dans la vitrine d’un boulanger d’Angoulême

Cette image ne vous rappelle rien?

Le festival a fermé ses portes mais Angoulême reste l’une des villes où la bande dessinée y a droit de cité. N’hésitez pas en attendant la quarantième édition à aller y découvrir ses murs peints et sa Cité de la bande dessinée où une superbe sculpture de Corto Maltese contemple la Charente… A moins qu’il ne soit tourné vers l’avenir en pensant déjà aux prochaines festivités du dernier week-end de janvier…

Corto sur la Charente, la ville d'Angoulême en arrière-plan. Une image symbolique du mariage réussi entre la bande dessinée et la préfecture de Charente.

Corto Maltese est déjà tourné vers l'avenir. Vivement janvier prochain!

Si cette visite vous a plu, n’hésitez pas à vous rendre dans les archives de janvier du blog pour y retrouver les nombreux articles que Case Départ a consacré au festival.

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Une réponse à Ce que vous avez peut-être manqué à Angoulême

  1. Erwann Tancé dit :

    L’oncle Erwann, un peu fainéant cette semaine, a trouvé super cette visite rétro d’Angoulême. S’il a bien compté, l’an prochain, ce sera le grand Quarantième. Tous les fans en frémissent à l’avance. Bravo à Case Départ. Rencart vendredi prochain… comme d’hab !

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