Cet article est désormais disponible sur Comixtrip très précisément ici: Les temps mauvais
A Propos
L'équipe de Case Départ est composée de plusieurs journalistes de La Nouvelle République - Centre Presse (lire la suite...)
Nos dernières chroniques- La sélection du mois : Justin, Macaroni, KO à Tel Aviv, L’odeur des garçons affamés, Bots, Anesthésie générale, Wonder Woman Anthologie, Walking dead 25, L’homme qui tua Lucky Luke, L’aile brisée, O vous frères humains, Au coeur de Fukushima, The time before, Mitterrand requiem et L’art du canard
- La sélection du mois : Les enfants de la résistance, Au gré du vent, Il était une fois les Bidochon, Disney golden books, Judge Dreed origines, Les jours sucrés, Une mystérieuse mélodie, Dures à cuire, Erased, C’est un oiseau, Sur les ailes du monde Audubon, L’homme qui ne disait jamais non, Ma génération une vie chinoise, Creep, Les enfants du capitaine Grant, The cute girl network, Yin et le dragon, Sociorama et Juliette les fantômes reviennent au printemps
- La sélection du mois : KZ dessins de prisonniers, Watertown, Moon shadow, Les carnets de Cerise, Descender, Golem, The art of Dofus, Master Keaton, Boule à zéro, Trop vieux pour toi, Le roy des ribauds, Churubusco et Notes
- La Sélection Patrimoine Angoulême 2016
- La Sélection Polar Angoulême 2016
- La Sélection Jeunesse Angoulême 2016
- La sélection de la semaine : La présidente, Your lie in april, Par bonheur le lait, L’ours Barnabé, Lost Sahara, Petite histoire de la Révolution française, Glory Owl, The Shaolin cowboy, Droit au but, Axolot, La trilogie des malfaisants, Petit Poilu, Sherlock Holmes Society, Kriss de Valnor, La lionne, Little Yu, Boule et Bill, Buck Danny et Ze kami no Hon
- La sélection de la semaine : Fin, Le journal des chats de Junji Ito, Levius, Miaou big boss le magnifique, Star Wars Skywalker passe à l’attaque, Asebi, Choubi Choubi, Un loup est un loup, La gloire de mon père, Chevalier des sables, Sanctuaire genesis, Qui ne dit mot, Cyanide et Happiness, Le Petit Spirou, Billy Brouillard, La planète des sages, Bons baisers d’Iran, Les aventuriers de l’Intermonde et Akissi
- La sélection de la semaine : Unlucky young men, Comment écrire un polar suédois sans se fatiguer, BobMorane – Renaissance, L’autoroute sauvage, Bichon, Le sentier des reines, Astérix les bagarres, 14-18, Dark Vador, Le voyage de Phoenix, Mezzé falafel, Gokicha, Un mur si haut, Alice au pays des merveilles et Paysage
- La sélection de la semaine : La grande guerre de Charlie, Safari lune de miel, Le joueur d’échecs, Astérix Le papyrus de César, Walhalla, L’amour sans peine, Inspecteur Bayard, Kamen teacher black, Clinique Van Spatz, Tempête sur le haras, Sillage, L’histoire du monde truqué, L’Express spécial XIII, Meilleures ennemies, Wild love et Love Monster
- L’actu de la BD
- Une exposition de bandes dessinées «hors campus» pour célébrer le talent étudiant - udemnouvelles
- Mort de Bernadette Després : « Avec Tom-Tom et Nana, mon but, c’était surtout de faire rire les enfants » - La Nouvelle République
- Adieu à Bernadette Després, l’espiègle dessinatrice de Tom-Tom et Nana - Bayard Jeunesse
- Mort de Bernadette Després, cocréatrice de «Tom-Tom et Nana» et monument de la littérature jeunesse - Libération
- La mort de Bernadette Després, Fauve d’honneur du Festival d’Angoulême en 2019 et cocréatrice de « Tom-Tom et Nana » - Le Monde
-
Dès que j’ai eu connaissance de la sortie de cet album je me suis précipité sur lui et je l’ai dévoré, d’une seule traite.
Comme Carlos Giménez je n’ai pas connu cette triste période espagnole entre 1936 et 1939 mais j’ai tout de suite reconnu ma mère dans le personnage de Lucia. Marcelino, en revanche ne correspond pas tout à fait à mon père, mobilisé lui dans l’armée républicaine dans le secteur d’Alicante.
Eux ont connu la faim la vraie. Il me semble encore entendre ma mère raconter que les épluchures de pommes de terre étaient une friandise.
Aussi, la peur, la clandestinité. Le frère cadet de ma mère, Angel, membre de la phalange, se trouvant malheureusement pour lui du mauvais coté du front, vivant caché, puis trahi, et fusillé, le « paseo » au petit matin sous un olivier.
Oui, cet album est un petit chef-d’œuvre, criant de vérité, la cruauté d’une guerre civile, le déchirement des familles.
Pour Carlos Giménez et ceux de sa génération comme moi, « Les Temps Mauvais » ça nous parle et en parler est pour nous presque une thérapie. Lui à Madrid, moi en province à Alicante. Mais les histoires sont les mêmes, la faim, les bombardements, la peur, la mort….. Oui en effet, en Espagne, 36-39 « Malos tiempos »
Ping : La Sélection Officielle du Festival BD d’Angoulême 2014 | Case Départ