Depuis quelques temps, Glénat s’est associé avec les éditions du Patrimoine (la maison d’édition du Centre des monuments nationaux) pour publier des albums en lien avec l’histoire de grands monuments français.
On a ainsi pu découvrir l’été dernier Panthéon ou encore Les amants de Carcassonne, chroniqués sur Case départ.
On a rendez-vous cet été avec La bête de l’Apocalypse du duo Rodolphe et Rollin, deux belles signatures du 9e art. Cap sur le Maine et Loire et le beau château d’Angers.
En 1373, Louis I er, duc d’Anjou et frère du roi Charles V, commande une tapisserie représentant l’apocalypse selon Saint-Jean. Ce passionné de sciences va faire une découverte étonnante: Saint-Jean aurait annoncé la date de la fin du monde! L’artiste qui va réaliser la tapisserie, Hennequin de Bruges, y aurait inclus cette date…
Entre Belphégor et le fantôme de l’Opéra
Sept cent ans plus tard, le monument qui accueille l’oeuvre d’art est le théâtre d’étranges allées et venues nocturnes. Dans ce chateau qui expose aux yeux de tous cette fameuse tapisserie de plus de 140 mètres de long, quelqu’un rôde chaque nuit.
Il s’agit d’une visiteuse bien mystérieuse. Que cherche-t-elle? A l’instar d’un fantôme de l’opéra en littérature ou d’un Belphégor à la télévision, la forteresse angevine aurait-elle elle aussi son spectre ?
Autour de cet argument, les auteurs ont su tisser un scénario intéressant qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Le pari d’allier ici culture et divertissement semble avoir réussi.
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La Bête de l’Apocalypse
- Scénariste: Rodolphe
- Dessinateur: Lucien Rollin
- Co-édition Glénat/ Les éditions du Patrimoine
- Parution: juillet 2013
- Prix: 13, 90 €