La sélection de la semaine : La grande pagaille du Diletta, Off road, Speed Angels, Hôtel étrange, Cesare et Freak’s squeele



Pour cette première semaine du mois d’octobre, Case Départ vous ouvre sa bibliothèque garnie d’albums de bande dessinée. Parmi ces dernières nouveautés, il y a pour vous quelques petites merveilles : La grande pagaille du Diletta du « dieu du manga » Tezuka publié par la maison d’édition Flblb ce qui vous permettra au passage de découvrir cette structure dynamique du paysage poitevin, un excellent album de l’américain Sean Murphy : Off road, quatre super-héroïnes qui travaillent pour l’agence Speed Angels, un album jeunesse Hôtel étrange, le cinquième tome du manga Cesare qui raconte l’histoire des Borgia et Clémentine : l’avant-dernier tome de la série originale Freak’s squeele. Bonnes lectures !

Tezuka et la grande pagaille du Diletta

 

  • La maison d’édition Flblb

imagesAu départ un fanzine, la maison d’édition Flblb, créée en 2001, à Poitiers, a acquis une solide expérience dans le monde du 9e Art. Les albums qu’elle a publié sont souvent très originaux et d’une très grande qualité. Sous la houlette de Thomas Dupuis (Otto T) et Grégory Jarry, membres fondateurs de la structure et auteurs entre autre de l’excellente série humoristico-historique La petite histoire des colonies françaises (5 tomes parus et un belle exposition au Festival BD d’Angoulême en 2011), dénichent de petites raretés comme le très bon album Le chercheur fantôme de Robin Cousin et publient aussi de nombreux ouvrages d’auteurs étrangers : Mission Pyongyang de Oh Yeong Jin ou encore Yves + Guillaume de Ype Driessen, dont Case Départ vous a parlé la semaine dernière. Se revendiquant d’une certaine filiation avec l’humour et le travail de Hara-Kiri et de Georges Wolinski, les créateurs de Flblb publient aussi des albums de Gébé comme Malheur à qui me dessinera des moustaches (avec Lépinay, novembre 2010). 

En plus de leur travail d’éditeur, les auteurs Flblb réalisent des travaux graphiques pour de arton535la communication visuelle (l’affiche du Festival Filmer le travail qui se déroule à Poitiers, dépliants…) et organisent des interventions en milieu scolaire, Les ateliers On fait des livres dans les universités, lycées, collèges ou écoles primaires) où ils mettent en place des ateliers d’écriture, de recherches graphiques (dessin, photo, collage…) dont le but est d’éditer des ouvrages  inédits créés par les élèves, à faible tirage. C’est par ce biais que tous les ans, ils travaillent avec des classes du Regroupement Pédagogique d’Ayron – Maillé – Chalandray sur des thèmes variés : les mathématiques avec l’album Compte là-dessus ! ou la géographie avec Perds pas le Nord.

  • La grande pagaille du Diletta

dilettaParmi les dix bandes dessinées publiées cette année par Flblb, il y a un très bon album d’Osamu Tezuka, La grande pagaille du Diletta, sorti le 9 septembre pour la première fois en France.

Brillant producteur, mégalomane et sans scrupules, Ishiro Monzen enchaîne les succès médiatiques et n’a pas son pareil pour manipuler les foules. Il découvre une starlette au physique ingrat mais à la voix d’or qui, lorsqu’elle a faim, se métamorphose en ravissant top-model. Il lui fait signer un contrat crapuleux qui l’oblige à chanter le ventre vide. Mais l’ingénue a un amoureux : Otohiko Yamabe, modeste dessinateur de BD, qui ne l’entend pas de cette oreille. Voulant contraindre par la force Monzen à renoncer à son projet, il fait une chute de plusieurs mètres et se retrouve coincé sous les fondations d’un immeuble. C’est là qu’il acquiert la faculté, appelée Diletta, de faire physiquement partager aux gens qui l’entourent les délires de son cerveau d’artiste génial. Grâce à Ishiro Monzen, le Diletta deviendra un nouveau média bien plus puissant que la télévision…

La grande pagaille du Diletta est un album assez éloigné des œuvres grand public de Osamu Tezuka, comme Astro Boy ou Le roi Léo. Plus proche des albums européens (vignettes en gaufrier) ou plus proche des dessins de presse, ce manga ressemble à un roman graphique. Il pourra séduire aussi bien les fans du mangaka que les non-initiés de ce genre.

Passionnés par la création considérable du japonais (700 œuvres : mangas, scénarios, séries télé, films d’animation…), les auteurs de Flblb ont décidé de miser sur des mangas différents de ceux publiés en grand nombre par d’autres structures d’édition. Comme pour Debout l’Humanité ! (Flbl, 2011) ou L’homme qui aimait les fesses (Flblb, 2012), Tezuka «Le Dieu du manga» propose des réflexions sur les sociétés actuelles et leurs dérives, ici sur les médias, coupables de dominer l’esprit des hommes et l’univers du spectacle qu’il condamne grâce à une belle forme d’humour et une douce ironie, bien maîtrisés. Mié Sayuri, la chanteuse n’est qu’un produit marketing formaté par Monzen, comme un grand nombre de vedettes actuelles. Très sceptique sur les progrès scientifiques et technologiques, ce livre fut écrit il y a 30 ans, à une époque où internet n’existait pas encore. Le trait de Tezuka est vif et la narration est menée tambour-battant comme son héros Monzen qui court tout le temps et dans tous les sens. Cette sensation est accentuée par un découpage proche du cinéma, qui rythme fortement le récit. Un album original à découvrir…

  • La grande pagaille du Diletta
  • Auteur : Osamu Tezuka
  • Editeur: Flblb
  • Prix: 20 €
  • Sortie: 9 septembre 2013

Off road : mésaventure en jeep

off road

Les éditions Urban Comics publient coup sur coup deux excellents albums de Sean Murphy : Punk Rock Jesus, dont Case Départ vous a parlé la semaine passée et Off road. Ce dernier est antérieur à Punk Rock Jesus. Trois potes partent faire une chevauchée sauvage à bord d’une jeep. Mais tout ne se déroule pas comme ils le voudraient.

Trent, étudiant aux Beaux-Arts, est un jeune homme déboussolé par la séparation de son amie Kelly. Verni aux ongles, bandana sur la tête et sac sur le dos, il rejoint Greg dans une concession automobile. Le jeune homme, dont les parents sont riches, doit récupérer une jeep que son père lui a offert. Encouragé vivement par Trent, il décide d’aller baptiser sa nouvelle acquisition. La jeep ne craint rien car elle a une plaque sous la carrosserie.

Les deux compères passent chercher leur autre ami Brad, un garçon gaillard dont le père le frappe et frappe sa mère. Ils commencent à errer sur les routes et pensent aller en fin d’après-midi à une soirée organisée par Léona, une ex petite amie de Trent. Mais avant de s’y rendre Trent et Brad supplient Greg de sortir des sentiers balisés avec la jeep et faire du tout-terrain.

Les trois potes empruntent des chemins de terre pour s’enfoncer dans une forêt. Ils sont confrontés à la boue, aux troncs d’arbres et aux pentes abruptes. Tout cela devient un grand terrain de jeu, jusqu’au moment où la voiture s’immobilise au milieu d’une rivière. Les heures défilent et la tension monte entre eux…

Publié en 2005, le récit du talentueux Sean Murphy est extrêmement dynamique car il offre peu de temps morts dans l’histoire. Mature dans sa narration, ce road trip entre copains est sensible et rafraîchissant parce qu’il met en lumière la jeunesse américaine, l’insouciance, l’amour et l’amitié. L’auteur joue aussi sur les oppositions des caractères des personnages principaux, ce qui permet aux lecteurs de s’identifier aux jeunes héros. Le lecteur rit aussi des mésaventures des trois potes et des personnages secondaires un peu déjantés comme les conducteurs de quad, les agents de police ou encore le conducteur du tractopelle. Plaisant, la lecture est facilité par des dialogues savoureux mais aussi par un dessin en noir et blanc très lumineux. Le trait anguleux, proche des mangas, et les cadrages intelligents, rendent l’histoire encore plus dynamique. Case Départ vous recommande les deux romans graphiques Off Road et Punk Rock Jesus, de cet excellent auteur américain.

  • Off road
  • Auteur : Sean Murphy
  • Editeur: Urban Comics
  • Prix: 15 €
  • Sortie: 20 septembre 2013

Speed Angels : 4 drôles de dames

speed angelsAttention super-héroïnes glamour et drôles ! Speed Angels est une série mêlant aventures, fantastique et science-fiction, créée par Didier Tarquin et Tony Valente. Dans ce deuxième tome, Le carnaval des pantins, les quatre filles agents spéciaux doivent se débarrasser du magicien le Grand Boudini.

Dans le précédent tome, Jour J, le lecteur faisait connaissance de Jane Blond, qui venait de finir sa période de stagiaire pour devenir une vraie agent spéciale au sein de la SPEED : Section des Phénomènes Etranges Extrêmement Dangereux. Pour passer incognito, elle devait cohabiter dans le même appartement que trois autres jeunes filles : Eve Kundal la rousse bagarreuse, Selma Burton la discrète brune fan de jeux vidéos et Kathy Parker la blonde pom-pom girl . La plus grande difficulté pour Jane étant de résoudre son enquête sans que ses colocataires ne s’en rendent compte. Mais, en fait, le lecteur va découvrir qu’Eve et Selma sont aussi des agents secrets. Aidée de Eve, Jane terrasse le robot géant, qui gît au milieu des ruines de Manatown.

22 décembre. C’est un jour bien particulier, c’est l’anniversaire de Kat. Réveillée à 7h30, la jeune fille de 19 ans est seule dans l’appartement. Dans le même temps, le lieutenant White traque la personne qui a fait construire le robot géant destructeur. C’était sans compter sur le Grand Boudini, diabolique marionnettiste-magicien qui veut le récupérer à des fins diaboliques.

Attablés au bar où travaille Selma, les quatre filles apprennent les desseins du magicien. Elles décident alors d’arrêter ses plans. Elles empruntent alors le char d’assaut du petit ami de Kat. Sur place, elles découvrent alors le secret de chacune d’entre elles, leurs pouvoirs magiques. Elles sont rejointes par Roméo, lui aussi agent secret. Le combat à venir contre Boudini risque d’être dantesque !

Speed Angels est la première série en tant que scénariste de Didier Tarquin, plus connu comme dessinateur de Lanfeust de Troy et c’est assez réussi. Drôle et dynamique, son récit est enjoué et un peu déjanté. Comme par exemple, le personnage décalé du Lieutenant White est très amusant. Mixte entre fantastique, action et science-fiction, le scénariste multiplie les clins d’œil et hommages aux séries télévisées telles que Drôles de Dames ou encore la série animée Totally Spies, ou encore à James Bond. Le trait de Tony Valente, auteur du très bon Radiant dont Case Départ vous a parlé, est toujours aussi agréable, un subtil mélange entre le manga, la bande dessinée européenne et un peu de comics. Une bonne série pour les adolescents.

  • Speed angels, tome 2 : Le carnaval des pantins
  • Auteurs : Didier Tarquin et Tony Valente
  • Editeur: Soleil
  • Prix: 14,95 €
  • Sortie: 18 septembre 2013

Hôtel étrange :

à la recherche de Monsieur Snarf

hotel étrange

Des fantômes dans les nuages est le quatrième tome de la série jeunesse Hôtel étrange. Cet album, scénarisé par Florian et Katherine Ferrier et mis en images par Katherine Ferrier, raconte le quotidien des personnages et des créatures d’un hôtel très particulier, l’Hôtel étrange.

L’hiver vient de commencer et les habitants de l’Hôtel étrange s’apprêtent à hiberner. La petite Marietta se charge de tout vérifier pour que ses camarades se sentent bien pendant se long intermède. Tout semble en ordre. Mais Monsieur Snarf ne va pas se mettre en mode veille, il doit quitter ses amis pour le pays des fantômes. Encadré par deux de ses congénères, il s’envole vers les nuages. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne peut pas avoir d’amis sur Terre et il ne peut pas y vivre. Personne ne veut se résoudre à perdre le gentil fantôme.

Célestin, le garçon coiffé d’un champignon et qui fume la pipe, trouve une idée géniale : construire un ballon. Tout le monde met la main à la pâte pour que le dirigeable soit prêt rapidement. Le moment est venu de partir. Marietta, Célestin, Kaki et Monsieur Léclair s’envolent vers les nuages à la recherche de leur ami.

Après de multiples péripéties, le petit équipage arrive au pays des fantômes. Ils découvrent, éberlués, que tout est interdit dans ce territoire : « Il est interdit de pique-niquer, de marcher sur les pelouses, de rire et même d’éternuer ». L’espiègle Kaki n’en peut plus et répond à un agent ; résultat : il est envoyé en prison.

Destiné à un jeune public, le récit de Florian et Katherine Ferrier est construit comme un beau conte, peuplé de créatures étranges et dont les personnages doivent effectuer une quête, dans un lieu magique (ici la recherche de leur ami, Monsieur Snarf dans les nuages). Les personnages sont sympathiques, drôles et touchants et les enfants peuvent se reconnaître en eux. La fluidité de la lecture permet de créer une ambiance très douce. En lisant l’album, le jeune public pourra s’interroger sur les interdictions, les règles et les lois qu’ils peuvent retrouver autour d’eux ; ici, tout est interdit, y compris s’amuser. Et ce n’est pas très juste ! Florian Ferrier est réalisateur de dessins animés comme Code Lyoko Evolution, quant à Katherine Ferrier, elle est diplômée des Beaux-Arts d’Angoulême. Son trait, très proche de l’édition jeunesse, est très agréable et très coloré. A noté que le premier tome de la série, L’hiver au printemps, faisait parti de la Sélection Jeunesse à Angoulême en 2011 et qu’une série animée télévisée est en cours de production.

  • Hôtell étrange, tome 4 : Des fantômes dans les nuages
  • Auteurs : Florian Ferrier et Katherine Ferrier
  • Editeur: Sarbacane
  • Prix: 12,50 €
  • Sortie: 2 octobre 2013

Cesare : les Borgia version japonaise

cesareCesare est un seinen manga de Fuyumi Soryo qui raconte les aventures de Cesar Borgia, un aristocrate italien de la Renaissance dont la famille provoqua de nombreux scandales liés à la papauté, à la richesse et au pouvoir. Une incessante lutte de clans pour l’ultime pouvoir italien, celui du trône de Pierre. Prévue en 30 tomes, l’auteur japonaise a déjà dessiné les 9 premiers de la série depuis 2005.

Dans le tome précédent, Angelo s’était vu proposer la supervision du chantier d’une manufacture. Il devait donner tous les détails de l’avancement de travaux à Cesare.

Un soir de tempête, alors que la manufacture est quasiment prête à être livrée, Angelo décide d’effectuer une ronde et croise le chemin d’un groupe d’hommes vêtus comme des dominicains, qui mettent le feu à la fabrique. Quelques jours plus tard, un cadavre porteur d’un compas dérobé sur le chantier par l’un des auteurs de l’incendie, est repêché dans le fleuve.

Le seul indice susceptible de mener aux coupables est une brûlure qui aurait marqué l’un d’eux à l’épaule droite : c’est sur cette maigre base que Cesare se lance à leur recherche. Il emprunte des vêtements à Angelo, fausse compagnie à sa garde et part se mêler à la foule de la cité en fête. Mais au milieu des badauds et des forains se cache aussi l’assassin qui en veut à l’héritier des Borgia.

Extrêmement bien documenté, le récit de la japonaise Fuyumi Soryo se base sur des documents historiques de bonne valeur, ceux de l’ouvrage de Gustavo Sacerdote. Beaucoup de clichés sur les Borgia sont battus en brèche dans les textes de l’historien. Alors que la série télévisée de Canal + se déroule lorsque que Cesare est un homme, le manga lui se concentre sur ses plus jeunes années ; il a 16 ans. Le trait de la mangaka est d’une excellente qualité ; les cadrages étant très beaux. Les costumes et les décors sont raffinés ; l’auteur a apporté beaucoup de minutie sur ces deux points plus particulièrement.

  • Cesare, tome 5
  • Auteur : Fuyumi Soryo
  • Editeur: Ki-Oon
  • Prix: 7,90 €
  • Sortie: 12 septembre 2013

Freak’s squeele : descente aux Enfers

freaks squeele

Clémentine est le sixième et avant-dernier tome de la surprenante et géniale série Freak’s squeele de Florent Maudoux’s. Dans cet opus, les lecteurs retrouveront leurs personnages favoris dans une nouvelle aventure teintée d’actions et d’humour. Aidée de Funérailles et de Cernunnos, Chance décide de rejoindre les Enfers pour sauver le Monde.

Dans le tome précédent, les élèves avaient organisé une manifestation pour que leur école puisse continuer à former des super-héros. Xiong Mao, Ombre et Chance découvraient le secret de la création de la FEAH (Faculté des Études Académiques des Héros). Mais un événement bouscula une situation qui aurait pu s’arranger : Claidheamor, Ange et Wang Mu sont descendus aux Enfers ; ce qui engendre une conséquence importante, des monstres envahissent la ville semant la terreur. C’est leur esprit incontrôlé qui fabrique ces formes terrifiques. Alors que Ange et Wang Mu ont réussi à remonter des Enfers, Claidheamor reste bloqué dans les bas-fonds. A cause de lui, les monstres continuent sans aucune pause enlever des des êtres humains.

Mais la fine équipe n’a plus aucune nouvelle depuis un certain temps de Xiong Mao et Ombre. Alors qu’ils auraient pu recouvrer leur mémoire, ils n’ont pas bu la potion pour cela.

Funérailles est prêt à sauver la ville, pour cela il doit faire réparer l’épée d’Ange et se mettre en quête de Claidheamor. La seule qui pouvait reforger l’épée, c’était Xiong Mao ; mais celle-ci est introuvable. Accompagnée de Scipio, Wang Mu part alors à sa recherche et Lynette essaie de mettre en place la résistance face aux monstres.

Alors que les trois héros arrivent aux portes des Enfers, Funérailles en bon professeur, commence à comprendre comment retrouver Claidheamor. Ce dernier s’est inspiré de l’Enfer de Dante et a créé 7 niveaux. Dans chacun d’entre-eux, des personnes sont bloquées où règne un responsable. Chance, Funérailles et Cernunnos doivent stabiliser chaque niveau en réalisant une épreuve.

Ce tome 6 de Freak’s squeele prépare parfaitement la fin de la série. Le récit très dynamique de Florent Maudoux’s mêle subtilement les actions à l’humour, la romance à la comédie. L’histoire se recentre sur les personnages principaux ; d’un côté Chance qui descend aux Enfers et de l’autre Ombre et Xiong Mao, loin de la fine équipe. L’alternance de ses deux histoires dans l’histoire apporte beaucoup de rythme même si elle peut perdre le lecteur à cause d’un scénario très dense. Graphiquement, c’est toujours d’une excellente qualité, comme le prouve la double-page au début de l’album qui présente les différents personnages sous la forme de carte à jouer. A noter que l’auteur lyonnais alterne aussi des pages en noir et blanc et des pages en couleurs.

  • Freak’s squeele, tome 6 : Clémentine
  • Auteur : Florent Maudoux’s
  • Editeur: Ankama
  • Prix: 15,90 €
  • Sortie: 19 septembre 2013
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2 réponses à La sélection de la semaine : La grande pagaille du Diletta, Off road, Speed Angels, Hôtel étrange, Cesare et Freak’s squeele

  1. M.F. Lecuit dit :

    Bonjour,
    J’ai lu avec intérêt votre sélection mais je me permets de vous apporter une info sur les sorties d’albums, étant sensibilisée aux énormes difficultés que rencontrent à la fois les librairies (voir celles de Chapitre en ce moment) et les petites maisons d’édition indépendantes : j’ai acheté en librairie une version luxe avec couv’ inédite de « Une Nuit à Rome-T1″ de Jim, réalisée par une toute petite structure d’éditions limitées : Gom-R Editions (www.gomb-r.com). Or fin octobre sort le T1 du « Sursis » de Gibrat en coffret simili cuir.
    Connaissant les problèmes des indépendants pour se faire connaître, j’ai pensé que vous seriez intéressés et que vous pourriez peut-être vous faire l’écho de ces éditions.
    Cordialement
    Fan de BD

  2. Ping : La sélection de la semaine : Radiant, Le Roy des Ribauds, Frida Kahlo, Magic Majid, Don Quichotte, Scott Pilgrim, Batgirl, Megg Mowl and Owl, Youth United, SPRG, Le magicien de Witechapel, Swort Art Online Fairy Dance, Hellship, Nancy in hell, Les poux,

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