La bande son de la guerre ? Shrapnells, gros obus de marine et crapouillots bien sûr. Mais derrière ces orages d’acier, la clameur des assauts et les cris des blessés rythmant ces quatre années et demi de conflit, des choses plus légères flottent entre les lignes, accompagnant le mouvement des troupes et le repos des unités.
Créé au printemps 1914 pour le café concert, « La Madelon », » chanson cocardière renouvelée », n’obtient qu’un succès d’estime. Le cantonnement d’un chansonnier artilleur à Fontenay-sous-Bois en août 14 lui ouvre des perspectives inespérées.La Madelon — Wikipédia
Le parcours du célèbre « It’s a long way to Tipperary » n’est guère différent.It’s a Long Way to Tipperary — Wikipédia
Venu du bush australien et chanté à la veillée par de rudes pionniers, « Walzing Matilda » a acquis lui aussi ce statut d’ « hymne national bis » avec l’arrivée des premiers contingents remontés des antipodes.Waltzing Matilda — Wikipédia
La version récente et très largement réinterprétée des « Pogues » irlandais lui donne une tonalité plus émouvante encore.
Enfin on écoutera – et regardera – comme une curiosité le « Stop the cavalry » de Jona Lewie éclos comme un « poppy » au détour des années quatre-vingts dans le paysage de la variété anglaise.