2 septembre 1914. Deyvillers
Calme et repos. A peine de canonnade. Peu de convois, peu de blessés.
Mais dans le Nord que se passe-t-il ?
A 6h passage quotidien de prisonniers : cette fois-ci, hélas !, deux soldats français, menottes aux poignets, marchent devant eux. Les prisonniers qui passent depuis quelques jours ont bonne allure. Ils sont jeunes, marchent fièrement et d’un bon pas malgré la longueur de la route. Ce sont des Prussiens et des Badois.