6 septembre 1914.
La guerre, c’est de la poussière. On finit par se nourrir de poussière. Voilà un fléau imprévu. Les convois incessants, la cavalerie, l’artillerie, surtout les interminables files de poids-lourds pulvérisent les routes. Bientôt les belles routes de France seront des chemins creux. Ajoutez à cela qu’à 200m de chaque côté de la route les champs sont également changés en déserts poussiéreux. La guerre, c’est de la poussière. Nous avons dû faire manœuvrer la pompe à incendie du village pour lutter contre ce fléau.