24 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Même journée que la précédente. Encore une fois j’ai passé l’après-midi auprès des pièces de 155 qui, encore une fois, tiraient sur le pont de bateaux de St-Mihiel, aidées par le biplan du lieutenant Cauville.
Comme le temps est beau et clair les aviateurs français et ennemis n’ont point cessé de parcourir les airs, enveloppés les uns et les autres dans les innombrables petits flocons gris des obus.
Mais, malgré tout ce déploiement aérien, l’ennemi n’a pu encore repérer la batterie. On soupçonne cependant le facteur de Ménil-Courcelles de faire de l’espionnage de ce côté-là. A partir de ce soir il sera suivi pas à pas par un de nos hommes vêtu en civil. Pour éviter les espions nous sommes obligés de nous entourer de mille précautions. C’est ainsi que sur chaque point dominant de la région nous avons un caporal armé d’une jumelle qui surveille les crêtes d’où des signaux peuvent être échangés entre l’espion et l’ennemi.
Que d’émotiopns en lisant ces lignes écrites il y a 100 ans par nos ancètres.
Parfois un grand vide sur la page me paraissait bizard,
sur ce dernier article j’ai apperçu un canon mais très vite l’image c’est estompée dommage, sans doute à chaque fois qu’un blanc apparait, il doit y avoir des photos interéssantes.