9 avril 1915. Saint-Julien
Passé l’après-midi à Châlons où l’on a convié quelques officiers et sous-officiers à des expériences de lancements de grenades. Au cours de l’expérience le colonel Naulin reçoit dans son képi un éclat subtil et coupant. Dangereux, les expériences !… Le général de Langle de Cary nous croise, s’inquiète de nous et continue, superbe et hautain, sa promenade à cheval au bord du canal.
En arrivant à Saint-Julien, j’apprends par le colonel Pollachi que je suis cité à l’ordre de l’Armée. C’est un grand bonheur.