15 novembre 1915. Schmargult-
Le général de Berckheim me convie à déjeuner dans son chalet de Parigoutte. L’invitation est aisée, la réponse plus difficile. Je descends en ski jusqu’au col des Feignes-sous-Vologne. Là l’auto du général devait venir me prendre. L’état de la route enneigée, bien entendu, l’en empêcha. Le général de Villaret me tira d’embarras ou plutôt l’officier d’état-major chargé de faire en automobile le parcours que le nouveau commandant de la 7ème armée devait effectuer dans l’après-midi. Sur l’ordre de cet aimable capitaine un chasse-neige déblaya la route jusqu’à Retournemer et je pus profiter de l’auto qui me mit à 1h chez l’excellent général de Berckheim.
J’ai mis trois heures pour revenir dans la neige molle.