1er décembre 1915.
Quel bonheur !
Et voici que j’ai quelque effort à faire pour évoquer l’image de Boulanger vivant. Depuis un mois, Boulanger dormait, pour moi, dans la craie lamentable d’un boyau, en Champagne. Je suivais les ravages du temps, de la pluie, des rats sur le pauvre visage de ce jeune mort. Il est vivant ! Il me faut le ressusciter. O Lazare1, lève-toi dans mon esprit…