10 mars 1916.
Ce soleil sur les arbres blancs c’est la fête du Printemps au Japon. La tranchée qui monte de la Schlucht au Spitzenfels chemine sous les buissons de hêtres comme un sentier de Normandie, en Mai, sous les aubépines. Les canons se sont tus. Les oiseaux chantent. Les mitrailleuses placent par-ci par-là un ploplo bref et sonore. C’est toujours du côté de Verdun que l’on meurt.