2 décembre 1916.
On me disait tout à l’heure à Aïn Leuh que les Zaian sont très frappés de la mort de leur beau guerrier. En signe de deuil huit douars ont abattu leurs tentes. Jolie et touchante coutume, toutes ces khima étendues à terre comme de grands voiles de deuil… pendant ce temps le cadavre du Zaiani, veillé par les femmes, se dessèche sous le soleil. La nuit on le rentre sous une khima afin que les chacals ne le détériorent pas.