15 décembre 1916.
Vie peu intéressante. Nous sommes bloqués par la boue. Peu de nouvelles du dehors parviennent jusqu’à nous. Les arabas ne peuvent franchir la mer de boue de la plaine de Tigrigra. Seuls les chameaux défient cet élément mouvant.
15 décembre 1916.
Vie peu intéressante. Nous sommes bloqués par la boue. Peu de nouvelles du dehors parviennent jusqu’à nous. Les arabas ne peuvent franchir la mer de boue de la plaine de Tigrigra. Seuls les chameaux défient cet élément mouvant.
Georges Sand « Journal d’un voyageur »
Le 16 Décembre
« Calme plat, silence absolu.
Le repos est dans l’air.
Le temps est rose et gris, les blés poussent à perte de vue.
Il ne passe personne, on ne voit pas une poule dans les champs. Cette tranquillité extraordinaire nous frappe tellement que nous nous demandons si la guerre est finie, s’il y a eu guerre, si nous ne rèvons pas depuis quatre mois, nous serons peut-être envahis demain.
Ce soir une petite dépêche.
Romorantin a été traversé et rançonné. Nos mobiles ont donné dans une escarmouche et tiré quelques coups de fusil. »
… Mon grand-père était à Verdun, il y a quasi perdu l’usage de son bras droit.
Je relis régulièrement ce journal de Georges Sand.
Et voili-voilou.
Cordialement.
Mijo