7 janvier 1917. M’rirt
La situation n’est toujours pas brillante. Impossible de faire passer les navettes postales. Pas de courrier depuis le 31 décembre. Malgré le bleu immaculé du ciel, malgré les charmes de la vie d’ermite, un petit coup de cafard me plombe le cerveau aujourd’hui.
tout à fait compréhensible… l’isolement, l’inaction, le climat, le manque de courriers, une nourriture plus que médiocre, l’inconfort des cagnas, les menaces extérieures permanentes, le manque de loisirs sains, des compagnons plus ou moins agréables, etc. Tout cela pas vraiment fait pour générer de la joie de vivre…
Il faudrait être un saint ou un anachorète pour se réjouir de ces conditions de vie spartiates…