16 janvier 1917 Aïn Leuh
La tempête continue à faire rage. On vit enveloppé dans des couvertures, faute de bois de chauffage. Le vent soulève et bouscule les tôles ondulées de notre toit dans un vacarme d’enfer. La pluie passe par mille trous et ma chambre a pour parquet une mare de boue. Ah ! ma petite cabane du lac de Schissroth, mes bons vieux sapins d’Alsace qui me faisaient de si beaux feux… Je vous ai fuis pour avoir chaud ! Ingrat que j’étais !… voici la punition.
Maurice Bedel, un futur Goncourt raconte sa Grande Guerre.
vivre enveloppé dans des couvertures trempées, excellent sûrement pour les bronches…
hélas, l’excellent CLUBMED de Marrakech n’existe pas encore, la Mamounia non plus !!
Qui auraient pu servir de lieux de repos aux militaires fatigués et déprimés.
Couvertures trempées:
C’est ce qu’on appelle, comme disait son fameux « feldartz » au brave soldat Chvéik » un enveloppement humide », pour soigner le mal par le mal..
Radical, soir on meurt, soit on en sort plus fort !
Toutefois les statistiques de survie suite à cette thérapie ne sont pas très encourageantes…