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1914 - 2014 ... Avec la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale, La Nouvelle République voit affluer de nombreux témoignages confiés par les familles et les proches de "ceux de 14". (lire notre page "A propos")Qui sommes-nous ?
A l'origine de ce blog, deux journalistes de la Nouvelle République du Centre-Ouest. (lire notre page "Qui sommes-nous ?")La Grande Guerre d’un Goncourt
Commentaires récents
- René COCUAU dans 18 août : Henri Moisy ne « pense pas à la guerre »
- Bentz Luc dans 15 novembre 1918. La 2ème armée est arrivée
- Loncle Rose Marie dans 1er mai 1918. Je suis nommé Médecin-Major de 2ème classe
- COCUAU René dans 18 août : Henri Moisy ne « pense pas à la guerre »
- Tematis dans 8 novembre 1918. Sedan est aux Américains… Revanche !
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Archives mensuelles : janvier 2017
20 janvier 1917. De la pluie, du vent, de la pluie.
20 janvier 1917. Aïn Leuh
De la pluie, du vent, de la pluie. Une pluie qui tambourine sur mes tôles ondulées, infatigablement, de nuit, de jour. Je marie mon ennui avec celui du capitaine de Marignan et ce mariage n’engendre rien de bon, ah ! mais rien du tout. Et les Vosges m’écrivent, impitoyablement, par la plume […]
20-21 janvier 1917 : le soir, il est interdit d’allumer une lumière à l’extérieur
Le samedi 20 janvier 1917
Repos le matin. L’après-midi, désignation des spécialités. Je suis désigné pour suivre le cours des grenadiers. Je couche le soir avec cinq autres sergents dans une maison abandonnée à côté du cantonnement, où nous pouvons faire du feu. Temps très froid.
Le dimanche 21 janvier 1917
Revue d’armes à 9 h par le […]
Publié dans Eugène à la guerre
Marqué avec bourgueil, Champagne, henri moisy, meuse
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19 janvier 1917. De la neige fondue, du vent, toujours du vent
19 janvier 1917. Aïn Leuh
Rien… De la neige fondue, du vent, toujours du vent, de la douleur à mon épaule gauche qui reçut hier du vaccin contre la fièvre typhoïde, et puis, une douleur à l’âme, un désir furieux de revoir la France.
19 janvier 1917 : les habitants vont travailler avec leur masque contre les gaz
Le vendredi 19 janvier 1917
Repos le matin. Je visite la ville et l’église de Verzy. C’est un chef-lieu de canton de 1400 habitants. Nous sommes à 6 km des lignes et nous entendons les fusils et les mitrailleuses du front. Nous ne devons pas quitter le cantonnement sans avoir avec nous le masque contre les […]
18 janvier 1917. Le mal de France…
18 janvier 1917. Aïn Leuh
Le mal de France… qui n’a pas connu ce mal-là ne sait rien des mystérieux liens qui unissent le voyageur à son pays. C’est véritablement une amoureuse tendresse…
Ma France, ma France, comme je vous aime ce soir, ma belle France ! Sais-je pourquoi ? Est-ce parce qu’il y a cette plainte, cette […]
18 janvier 1917 : nous sommes en plein centre des pays de Champagne
Le jeudi 18 janvier 1917
Repos le matin. Nous touchons des vivres pour la journée et faisons notre cuisine par escouades chez l’habitant, nos cuisines roulantes se trouvant à Sermiers. Nous sommes très bien reçus par les gens du pays. Nous quittons Chamery à 13 h 30 par sections espacées de 500 mètres à cause de […]
Publié dans Eugène à la guerre
Marqué avec Chamery, Chigny-les-Roses, Epernay, henri moisy, Ludes, Mailly-Champagne, Montchenot, Nogent-les-Sermiers, Pommery, Rilly-la-Montagne, Sermiers, Verzenay, Verzy, Villers-Allerand
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13-17 janvier 1917 : la neige et le pays des vignes
Le dimanche 14 janvier 1917
Repos toute la journée. Je vais à la messe de 9 h ½ à Baslieux. A 15 h concert place de la Mairie par la musique du 75ème territorial. Temps froid. Nous recevons l’ordre de quitter Baslieux demain.
Dimanche 14 janvier 1917
Mon cher père,
Il y a aujourd’hui un mois que je suis […]
Publié dans Eugène à la guerre
Marqué avec Adrian, argonne, Baslieux, boireau, Chaumusy, Courlandon, Faverolles, henri moisy, Jonchery-sur-Velles, Marfaux, Nogent-les-Sermiers, Poilly, Pourcy, Robin, Romorantin, Sarçy, Savigny, Tramery
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17 janvier 1917. La neige est tombée toute la nuit
17 janvier 1917. Aïn Leuh
La neige est tombée toute la nuit et ce matin, le temps est magnifique. Avec cette soudaineté qu’on ne voit qu’en Afrique, le soleil a réapparu et fait pour nos yeux une neige éblouissante et rose. Il gèle ferme, et même au soleil la glace persiste jusqu’à 11h.
16 janvier 1917. La tempête continue à faire rage
16 janvier 1917 Aïn Leuh
La tempête continue à faire rage. On vit enveloppé dans des couvertures, faute de bois de chauffage. Le vent soulève et bouscule les tôles ondulées de notre toit dans un vacarme d’enfer. La pluie passe par mille trous et ma chambre a pour parquet une mare de boue. Ah ! ma petite […]
15 janvier 1917. La bourrasque, neige, pluie, grêle, atteint dans ce chaos de montagnes une violence inouïe
15 janvier 1917. Aïn Leuh
La bourrasque, neige, pluie, grêle, atteint dans ce chaos de montagnes une violence que je puis, sans abuser d’un lieu commun, qualifier d’inouïe. Une violence inouïe… Oui, car où avoir entendu un pareil vacarme ? Il semble que les montagnes les plus lourdes, les plus surchargées de pierres, tremblent de la tête […]