4 mars 1915. La Veuve
…Partie remise.
Le spectacle est remis à une date ultérieure. Dommage. Les places étaient numérotées. Le temps était beau. Les acteurs possédaient leur rôle sur le bout du doigt. C’eût été réussi comme une « première » au Théâtre Français.
Je suis allé à Châlons. La ville est beaucoup plus animée qu’en temps de paix. Aux étalages des pâtissiers il y a beaucoup plus de gâteaux. Des centaines d’officiers (administration, états-majors, médecins) y vivent princièrement depuis 6 mois. Leurs femmes, comme il convient, sont là. Je m’amuse d’avance des récits de guerre qu’ils me feront plus tard. J’ai aperçu quelques amis… Ils ne m’ont pas reconnu. Dame ! La poussière…