Le samedi 3 avril 1915
La nuit je me repose six heures et je prends six heures de garde. Le secteur est calme toute la journée.
Le dimanche 4 avril 1915 — Pâques —
Nous sommes toujours en première ligne. Bombardement de la cote 263 par l’artillerie française de 13 h à 18 h. Je suis au petit poste et certains obus de 75 passant au-dessus de nos têtes, tombent à 30 m devant moi. L’artillerie allemande riposte et nous recevons des obus. Le soldat Deiffel est tué par un obus de 77 qui lui traverse la poitrine avant d’éclater, plusieurs autres sont blessés. Il pleut toute la nuit et toute la journée.