29 novembre 1914. Ah ! les communiqués officiels ont bigrement raison : « Sur l’Aisne rien à signaler. »



29 novembre 1914. Courmelles

Ah ! les communiqués officiels ont bigrement raison : « Sur l’Aisne rien à signaler. »

Car ce ne sont pas choses à signaler ces fusillades de tranchée à tranchée, ces canonnades de batterie à batterie, ces quelques obus boches jetés sur Soissons.

Et comme il faut pourtant combattre un ennemi, je profite de cette accalmie prolongée pour vacciner le bataillon contre la fièvre typhoïde. Notre bataillon n’est pas atteint : cinq ou six cas depuis le commencement des hostilités. Mais le 1er bataillon, qui cantonne à notre gauche, en est à son cent-vingtième cas.

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à 29 novembre 1914. Ah ! les communiqués officiels ont bigrement raison : « Sur l’Aisne rien à signaler. »

  1. Patrice PONSARD dit :

    il faut reconnaître que les conditions d’hygiène ne sont pas merveilleuses…Toutefois il est surprenant de noter que les hommes du bataillon de Maurice n’ont pas encore été vaccinés…
    Il peut s’agir aussi de simples rappels, vu que ces hommes sans doute compris dans les classes de conscription touchées par  » la loi des trois ans » ont déjà été vaccinés dans leurs corps il y a quelques années…

    Rappelons-nous à cet égard que l’ami Moisy a été vacciné il y a quelques semaines et qu’il a été bien malade…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>