WiPT par équipes : aventure plus courte qu’espérée

Aventure plus courte qu’espérée cette participation au Winamax Poker Tour par équipes 2014, grâce à super Mama et un challenge de blogueurs.  Notre triplette était pourtant affûtée : Bustydoll a même eu l’extrême patience d’attendre mes 250 tours du quartier autour du Cercle Clichy Montmartre, jusqu’à ce que je trouve à garer ma bien trop longue voiture (soit en gros 1 h 30 !) et Pascalou (__4AP4__) était lui impatient de tâter du jeton et de voir quelques cartes.

22 h (après une saladette : repas écourté à cause de mes incessants tours de piste) : shuffle up and deal, c’est parti. Le premier jour se déroule sur un système de sit and go en fullring avec des points exponentiels selon la place finale de chaque joueur.

(Photo Winamax)

22 h 30 : Le premier joueur à sortir est une joueuse : de l’équipe du chanteur Christophe. Quelques coups qui passent, en bonne fishette que je suis, je profite de ce statut pour voler quelques blinds. Puis… j’ouvre JJ en BB. Hélas. Une main que j’ai vraiment très mal jouée. Ne croyant pas un limper… qui a pourtant raise à la river (après avoir suivi consciencieusement mes gros barrels précédents) sur un board avec deux doublettes 5-4. Je call son raise  : il retourne un 5 et son full m’est fatal de plus de 3/4 de mon stack. Du coup, plus le choix, je passe 2 heures très très short, à tenter quelques double up vite rattrapés par les blinds. Les croupiers se succèdent et les cartes ne viennent pas : j’enchaîne les 92o, 84o, T2o et autres 73o et même deux tours de suite 72o sur ma BB qui était déjà très light : évidemment, les autres joueurs à la table en profitent (ils ont bien raison) et relancent systématiquement mes blinds. Mon stack ne faisant plus peur à personne depuis ce sale coup, je décide d’attendre au maximum pour espérer gratter une place ou deux : j’arrive à la pause avec 3 BB ! Au retour, c’est le moment, j’envoie sur toutes les mains : dès la 2e (pourtant ma première main pareillée depuis 2 h), je sors. 5e.

Minuit : où en sont mes valeureux coéquipiers ? Busty est à 18.000 jetons (ouiiiii) et Pascal navigue en eaux troubles également. Il a un peu plus de chance que moi sur ses pushs, mais pas plus de cartes. Et reste short malgré tout. Il décide de jouer la place et non totalement son jeu habituel de super shark qu’il est… et finit 4e. Un rapide calcul nous fait un temps penser que si Busty termine 2e (il ne reste plus que 3 joueurs à sa table), on doit pouvoir avoir une petite chance de se qualifier : l’histoire finale nous fera mentir, il aurait fallu que la belle win pour que l’on passe ce premier jour. Et même si elle a vraiment merveilleusement joué, solide, agressive : un joueur de sa table (le gagnant) est d’ailleurs venu la féliciter chaudement après la partie, ça ne passe pas. Il aurait mieux fait de la laisser gagner puisque son équipe à lui n’avait aucune chance ! Au moment même où on lui envoie un sms pour lui dire : « 2e ça peut passer », elle revient, dépitée, Busty a busté. 3e. On cumule 109 points, la dernière des 10 équipes qualifiées a 135 points.

2 h du mat : on est triste. Mais comme on avait décidé de « s’amuser » avant tout, si ce n’est pas autour d’une table de poker, ce sera autour de celle d’un bistrot ouvert 24 h/24 h ! Au coin du zinc, nous voilà donc en train de noyer notre chagrin de fêter cette jolie triplette et cette – malgré tout – très chouette aventure ! On retrouve d’ailleurs pas mal d’autres joueurs… et le sourire ! Et là, je peux vous assurer qu’on n’a pas bustés très tôt.

Le « par équipes », maintenant : mon seul « espoir » cette année c’est au King5, que je fais avec 2 joueurs French No Limit et deux amis. Et vu cette semaine d’enfer, je n’ai plus qu’à m’atteler à quelques objectifs.

Mise à jour mercredi 2 avril : pour l’instant, le King5 réveille mes espoirs « par équipes », on vient de passer le stade 3 … je vous raconte cette nouvelle aventure très bientôt dans un prochain post !

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