Se déplacer à Montréal



La ville de Montréal, à l’image de nombreuses métropoles nord-américaines, subit de nombreux embouteillages aux heures de pointes et cela est accentué par les nombreux travaux qui sont effectués sur le réseau routier en raison de la vétusté des ponts (et oui Montréal est une île !), des routes et aussi des canalisations…

Bien sûr, les transports en commun existent mais sont insuffisants :

- le métro : le réseau compte quatre lignes numérotées de 1 à 5 ! et s’étendent sur 71 km. Les lignes sont entièrement souterraines et le décor assez brut par rapport aux belles stations parisiennes;

- le bus : le réseau comporte 196 lignes, attention les abris de bus ne précisent jamais le nom de l’arrêt et dans le bus lui-même aucune indication du trajet n’est mentionnée, il faut donc repérer à l’avance son arrêt… Le bus suit toujours la même rue et oui ici les rues sont très très longues. Ce qui est inhabituel, ce sont les gens rangés en file d’attente, selon leur ordre d’arrivée, qui patientent avant de monter dans le bus. Il faut se munir de la somme exacte du trajet, en effet les chauffeurs ne rendent pas la monnaie.

Quid de la voiture et de la conduite montréalaise ?

Comme je le signalais en préambule, Montréal se classe parmi les cinq pires villes en matière de circulation automobile en Amérique du Nord.

Les lumières, comme on dit au Québec, sont placées de l’autre côté du carrefour, il faut donc s’arrêter avant la ligne blanche qui est parfois totalement invisible !

Les intersections sont protégées par des panneaux arrêts : c’est le premier arrivé qui redémarre le premier, il n’existe pas de priorité à droite.

Les autoroutes sont gratuites et sont limitées à 100 km/h (peu de gens respectent cette limitation) et dans Montréal la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h.

Enfin, sachez que les Québécois utilisent très peu le clignotant, il faut donc souvent anticiper ce que va faire le véhicule placé devant vous. Quand, par chance, le clignotant est signalé, on ne le voit pas toujours car la plupart des clignotants sur les voitures sont rouges ! et le pire de tout : le changement de voie de circulation est un vrai cauchemar, personne ne vous laissera passer, il faut donc « foncer » et alors là ça joue du klaxon ! Alors contrairement à mon article sur l’accueil québécois, sur la route c’est le côté latin qui prime.

Et je ne pouvais évidemment pas rédiger ce post sans vous parler des fameux bus jaunes : les bus scolaires ou d’écoliers. Quand ils sont à l’arrêt, feux clignotants, les voitures doivent absolument s’arrêter dans les deux sens de la route. Les sanctions et amendes sont très élevées en cas de non-respect.

 IMG_0102 [Résolution de l'écran]

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2 réponses à Se déplacer à Montréal

  1. DJ Girl 1 dit :

    Docteur Jekyll et Mister Hyde en fait…

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