A l’occasion de la visite de la maison victorienne de George-Etienne Cartier (un des pères de la Confédération) et dans le contexte des fêtes de Noël, notre guide a relaté les noëls d’antan et a évoqué le dessert traditionnel du Plum Pudding.
C’est à l’ère victorienne que le Plum pudding fait son entrée dans la bourgeoisie canadienne. Le soir de Noël, on attendait patiemment la venue de ce divin gâteau qui macérait depuis des semaines.
Appelé également le Christmas Pudding (et je sais que que ce dessert est aussi apprécié dans une contrée française très localisée que je connais bien…), c’est le dessert type traditionnellement servi le jour de Noël en Angleterre.
La recette historique du Plum Pudding, tel que relatée lors de cette visite, fait référence à un pudding bouilli contenant une quantité de fruits secs fait avec de la graisse de rognon et préparé quatre à cinq semaines avant Noël.
Il était de pratique courante de mettre des pièces de monnaie dans le pudding, ainsi celui qui trouvait une pièce pouvait la conserver et celle-ci était présumée apporter la richesse durant l’année à venir.
Et « plum » dans l’estomac, et « plum » sur les hanches ! (je connais très bien ce coin de France…)
Je confirme, ll se mérite le bougre… Un Christmas Pudding, c’est traditionnellement 24 h de repos après le mélange des ingrédients, 8 heures de cuisson sous surveillance constante au plus tard le 20 novembre, repos complet jusqu’à la dégustation le 25 décembre après avoir été préalablement réchauffé au bain-marie pendant 3 heures ! Les Français disent à son propos «heu, ce n’est pas un peu risqué un dessert fait il y a un mois et qui n’est pas conservé au réfrigérateur ? » ; à quoi les Britanniques répondent que leur Christmas Pudding a besoin de maturation pour développer tous ses arômes, un peu comme certains fromages français…