Au Québec, le service au restaurant n’est pas inclu dans la facture, contrairement à ce que nous connaissons en Europe, le sens pourboire est donc différent en Amérique du Nord où le T.I.P (à l’origine To Insure Promptness) est une véritable coutume voire une obligation morale.
Le serveur ne recevant qu’un maigre salaire (en deçà du salaire minimum), il est donc essentiel pour lui d’avoir ce T.I.P.
Ce T.I.P, uniquement lorsque le service est assuré à table, équivaut à 15 % de la note avant taxes, ce pourcentage correspond à l’addition des taxes québécoise (Taxe de Vente du Québec – TVQ- qui équivaut à 9,975 %) et fédérale (Taxe sur les Produits et Services – TPS – qui équivaut à 5%) et qui sont facturés lors des achats (c’est la version québécoise de la TVA française).
Au restaurant, lorsque vous payer par carte bancaire, une ligne destinée au T.I.P apparaît, il faut donc la créditer de 15 % ou plus si vous êtes vraiment satisfait du service.
Dans les chaînes rapides de restaurant, un bol servant à recevoir le T.I.P est généralement présenté à côté du comptoir caisse, il est de bon ton de laisser 10% de la note dans la mesure où vous n’avez pas été servi à table.
C’est donc assez déroutant pour nous français de devoir laisser systématiquement ce T.I.P dans les restaurants mais aussi pour les taxis, les coiffeurs etc…
En France, le pourboire qui est laissé est vraiment un gratification pour le service reçu, ici cela fait partie intégrante du salaire des serveurs puisqu’ils sont imposables sur le montant perçu en T.I.P, donc si ces « pingres » de français ne laissent pas de TIP, ce sont les serveurs qui paient le service indirectement par leur imposition de base !
Et remise à niveau accélérée en calcul mental pour les ptits nouveaux au Quebec ?
oui au début il faut agiter un peu les neurones…