Le voisin gonflable…



Lors d’un souper samedi soir dernier dans un quartier d’une petite ville de la banlieue de Montréal, j’ai entendu prononcer le terme « voisin gonflable »,  je n’ai pas pu résister à la tentation de demander quelques explications sur le sujet, explications que je partage aujourd’hui avec vous.

Alors c’est quoi un voisin gonflable ?

Le syndrome du voisin gonflable est celui du voisin qui achète systématiquement tout ce qu’on possède, mais en mieux : si untel a une piscine 18 pieds, le gonflable s’en fera installer une 21 pieds, un autre a un cabanon 8×10, le gonflable en aura un 10×12, et ainsi de suite.

Il suffit qu’une personne change de voiture dans le quartier  pour qu’on puisse observer le phénomène : d’autres voitures neuves apparaissent dans le voisinage, puis une compétition rampante s’installe alors pour déterminer qui aura le plus beau char.

Le voisin gonflable est celui qui opère sous le principe du faire mieux et plus comparativement aux autres : il possède le gazon le plus vert du quartier, la voiture la plus dispendieuse et le barbecue le plus grand et performant !

Ce comportement du voisin gonflable peut avoir de graves conséquences : outre le fait d’irriter ses autres voisins, les voisins gonflables les moins riches ont tendance à consommer au-delà de leurs moyens disponibles pour démontrer qu’ils suivent la cadence imposée par les mieux nantis. Mais ils le font souvent à crédit, d’où la hausse du nombre de faillites personnelles.

Certes, vous me direz que ce phénomène existe aussi en France, mais avouez qu’il fallait quand même penser à cette expression « voisin gonflable » :)

 

 

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6 réponses à Le voisin gonflable…

  1. DJ Girl 1 dit :

    Le voisin gonflable… Tiens, tiens, on dirait l’écho d’une jolie fable qui, parfois, se rappelle à ma mémoire : « Une grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf, envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille, pour égaler l’animal en grosseur… ».
    Monsieur de la Fontaine n’aurait-il pas inspiré nos amis québecois ?

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