Pourquoi vous auriez dû venir à La Guinguette hier

Hier, une armée de jeunes stagiaires danseurs a littéralement enflammé la Guinguette de Belle-Isle. Transformée en piste de danse, cette institution castelroussine a dressé, le long du lac, un buffet à base de sangria, de punch et de gâteaux apéritif. C’est-à-dire tout ce qu’il faut pour s’alimenter de manière conséquente afin de se trémousser sur les derniers tubes de l’été, et des étés précédents, magistralement mis en chorégraphie par les danseurs.

Parmi eux, nous avons fait connaissance avec Romane, Nemo et Georges. Environ 16 ans de moyenne d’âge, les yeux brillants (d’émotion), ils racontent leur expérience. Leur spécialité, c’est la danse contemporaine. Nemo, le plus sérieux de la bande, et le seul à avoir raconté quelque chose de publiable, décrit ce que représente Darc pour lui : « une expérience incroyable, la possibilité de se retrouver grâce à une passion commune ». Ce n’est pas leur première édition, et ils se sont déjà fait des amis aux précédentes. « C’est pas comme une colo, on a pu revoir des gens après », lâchent-ils entre deux verres de jus d’orange.

En bons parisiens, ils terminent : « c’est génial qu’un événement aussi important se passe dans une petite ville comme Châteauroux ». Mais, déjà, c’est l’heure. Il n’y a plus de punch. Leur bus les attend, et demain, les cours recommencent. Bonjour les vacances.

Quatre jeunes stagiaires danseurs.