#Mercredi : les objets du jour
Faire résonner la troisième journée avec trois petites notes différentes… envoyez la musique, défi relevé !
Le micro
Le public n’aura d’yeux que pour Zaz, puis Ben l’Oncle soul qui ouvrent le festival ce mercredi soir, place Voltaire (21 h)… mais évidemment que, symboliquement, la star de la journée c’est le micro. Olivier, l’ingénieur du son (ici sur notre photo) qui, pendant que vit ce blog, est à fond dans la préparation de la première grande scène de la quinzaine, a bien voulu nous aider dans nos petits calculs. Comptez six fois 2.200 watts et ce, multiplié par deux, côtés enceintes principales (26.400 watts donc), ajoutez les huit sub-basses devant (9.600 watts), les autres sur le côté (9.600 watts), plus toutes ces petites bien utiles aux fans collés contre les barrières (1.200 watts)… au total, bonnes gens, vous approcherez des 47.000 watts ce soir devant Zaz, puis Ben l’Oncle soul. Et vous aurez même une petite pensée pour Olivier qui mixera pendant que vous vous amuserez !
La sanza
Aïcha, les stagiaires de Darc la connaissent tous. Depuis 1993, elle revient chaque année pour établir son stand coloré à l’entrée de la MLC Belle Isle et offrir son plus beau sourire aux passants. Aïcha est d’origine guinéenne, elle vit à Paris et propose, sur Darc, des produits d’artisanat d’Afrique de l’ouest principalement. Bijoux, pagnes, pogolans… et instruments de musique. « C’est une sanza, mais on dit aussi Kalimba… C’est un piano à pouce fait dans une calebasse… mais comme rien ne se jète, j’en ai aussi dans des boîtes de sardines », sourit Aïcha en égrenant les sept petites notes de musique…
Le bandeau
Vous le reconnaissez forcément. Elias Leandro est professeur de capoeira, sur le stage pour la quatrième année avec Eduardo Storti. Ce Brésilien qui vit aujourd’hui à Limoges est indissociable de son large bandeau. « Au Brésil, soit on aime le foot, soit on aime la capoeira… moi je préfère la capoeira, parce que c’est ma vie », résume-t-il avait un art de la formule aussi précis que ses gestes entre danse et art martial afro-brésilien. Le bandeau, c’est tout l’un ou tout l’autre. Noir ou blanc. « Le top, c’est le blanc pour aller avec la tenue de capoeira et être vêtu de la même couleur des pieds à la tête», confie cet esthéte de la danse. Au fait, pourquoi le bandeau ? « Je ne le mets pas toujours, mais avec les cheveux longs, quand tu as des tresses ou des nattes, cela peut être dangereux… ça bouche la vue et le coup de pied peut arriver plus vite que prévu », rigole Elias, as du salto.
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