Darc is dark
Noir c’est noir. Mais il y a de l’espoir. Et des couleurs quand même. Le nouveau site officiel de Darc tout beau, tout noir, décline cette année sa palette de codes couleurs : le rose pour son école de danse; le bleu pour son stage international, le mauve pour son festival et le vert acidulé pour Darc au pays, vous savez ces concerts aux champs qui ont lieu chaque été en parallèle au festival.
26 discipines, et l’arrivée du Ragga Jam®
Du 12 au 24 août, le 37e stage-festival Darc, c’est plus de 600 stagiaires, 35 professeurs, quatre niveaux de pratique (initiation, débutants, moyen, supérieur), 26 disciplines… et la découverte d’un petit nouveau dans ce flot de danses : le Ragga Jam®. Le Ragga quoi ? Ragga Jam, comme la confiture, pour les anglophones. Ok, cela ne vous avance pas plus…
#Dimanche : les objets du jour
Trois objets pour résumer l’humeur du jour, vous connaissez la formule désormais. Allez, en voiture !
Le brumisateur
C’est la star du jour avec cette grande envolée du mercure ! Imaginez donc la température, près des fourneaux de la cafétéria du stage Darc en train de réchauffer un croque-monsieur. La petite bombe qui pulvérise l’eau est la bienvenue. N’est-ce pas Claudine et Pierre ? Ah, qu’ils sont joueurs les bénévoles de Darc…
Le ticket restaurant
Saviez-vous que sont servis près de 500 repas, en moyenne, chaque jour, au restaurant de Belle-Isle où se rejoignent chaque midi élèves et professeurs ? En plus des stagiaires qui ont pris la formule en pension complète, la ronde des tickets restaurants n’est pas neutre non plus à l’accueil du stage, où Charlotte officie. Stagiaire en école de communication, la jeune femme originaire de Châtellerault et dont la famille s’est installée à Châteauroux, est étudiante à Paris. Alors, ce premier Darc ? « C’est vraiment très sympa comme ambiance », répond-elle spontanément.
L’huile de massage
A l’accueil, la nouveauté de Darc 2011 c’est ce coin de parapharmacie où l’on trouve pas mal de produits, des pansements aux brumisateurs, en passant par les bombes de froid, désinfectants ou gel d’arnica. Il se vend en moyenne une dizaine de ces produits proposés par un distributeur castelroussin, c’est donc qu’il y a une demande. Le top des ventes, c’est l’huile de massage à l’arnica. Ce qui tombe plutôt bien puisqu’on n’a que deux pas à faire pour aller trouver quelques bons conseils dans l’atelier de massage de Joël Savatofski où de nombreux stagiaires viennent chercher du bien-être.
#Samedi : les objets du jour
Trois objets qui reviennent, chaque jour, comme un refrain. Et c’est reparti !
Le test de grossesse
Oui, ce petit objet que tiennent Aurélie (Alis 36), Émilie (planning familial) et Samuel (Anpaa 36) est bien un test de grossesse. Darc est certes un sage festival de 36 ans… une présence préventive est toujours la bienvenue. Chaque jour, de 14 h à 17 h sur le stage à Belle-Isle et de 20 h à minuit sur le festival place Voltaire, l’espace Équilibre et santé effectue ce précieux travail de sensibilisation avec les quatre partenaires que sont : l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie de l’Indre (Anpaa 36); l’Association de lutte et d’information Sida (Alis 36); le planning familial (PF 36) et le Comité départemental d’éducation à la santé (Codes 36). Pour en revenir à l’objet du jour, deux tests de grossesse ont servi depuis le début du festival. Notamment une fois, avec un rendez-vous pris par l’amie d’une amie d’une amie d’une jeune femme… qui s’est soldé par un test donc, mais surtout une discussion autour de la contraception. Moment propice aux rencontres, Darc est aussi un formidable vecteur pour faire de la prévention.
La poche de glace
Que trouve-t-on du côté de l’infirmerie de Darc ? D’abord des professionnels de santé qui viennent ici bénévolement pour la richesse des échanges. Honneur aux dames : la discrète Fabienne qui a prêté sa main pour la photo de l’objet du jour, est l’infirmière; François, le médecin; et Richard, le kiné. Le trio voit passer du monde dans l’infirmerie décorée avec des affiches du stage-festival. Les pathologies sont classiques : les pieds, bien sûr, sont les plus exposés, avec leurs éternelles ampoules; les adducteurs, souvent; le genou, parfois; le dos aussi peut avoir besoin de réconfort. Les torsions, les petites tendinites ou les rhumes… la vie qui défile ici est très différente de celle d’un cabinet médical. C’est plus jeune et l’univers de la danse apporte toute sa sensibilité. « C’est très riche au niveau des échanges humains », confirme Fabienne. Il y a aussi quelque chose d’inestimable que les stagiaires savent trouver ici : l’écoute. Quant à l’objet phare, c’est la poche de glace. Devant la bande élastique, la poche de glace est la grande star de ce Darc 2011.
L’éventail
On le trouvait sur Darc comme produit dérivé voici quelques années. L’éventail a refleuri avec la chaleur des jours derniers. C’est là qu’on reconnaît les habitués doublés de ceux qui prennent soin de leurs affaires. Parmi eux, Francis, qui vient d’Enghien-les-Bains depuis sept ans pour participer à Darc. Sur la terrasse du stage, le fidèle stagiaire a redéployé l’abanico jaune, entre deux cours de flamenco, de salsa et d’initiation rythmique. Derrière son éventail, Monsieur aime les cours latinos mais ne supporte pas trop le soleil. Ou disons plutôt que les seuls bouquets de soleil qu’il aime sont ceux qui jaillissent des cours latinos.
#Vendredi : les objets du jour
Trois objets pour illustrer la journée, c’est le principe de cette rubrique. Honneurs à Aïcha.
Le djembé
Depuis 1994, on la retrouve chaque année sur le stage-festival Darc. Aïcha Kouyate et son éternel sourire accroché à son visage, vient de Paris pour vendre ses produits d’artisanat africain. Bijoux, accessoires, vêtements, tissus, instruments de musique… la jeune femme originaire de Guinée est plutôt contente de ce cru 2011. Parmi ses produits, on ne pouvait pas manquer la référence à Babacar Sambe qui s’occupe de l’atelier de percussions de Darc. Comme Babacar, les djembés que vend Aïcha sont originaire du Sénégal.
La bouteille d’eau
On se l’arrache depuis hier et ce ne sont pas Victoria la Niçoise, Romane (de Châlons), Claire (de la Manche) ni Lucie (de Farges-lès-Mâcon) qui nous contrediront : le petite bouteille d’eau est la star de Darc depuis les grosses chaleurs de jeudi. Et puis, quand on a vociféré toute la soirée sur Imany, un peu de fraîcheur ça réveille les cordes vocales !
Le pass
C’est le privilège du métier. Grâce à l’accréditation, on assiste en bonne place à tous les événements de Darc. Il y a les réjouissances des concerts, certes, mais c’est du boulot tout ça ! Prises de vues, choix des photos, traitements de l’image, envoie des fichiers… Patrick Gaïda, le photographe de la NR de l’Indre, ici devant son écran sur lequel figure d’ailleurs une image de Darc, fait partie de ceux de la rédaction qui ne boudent pas leur plaisir chaque année sur le stage-festival. La preuve en images : aujourd’hui on vous promet une salve de ses jolies photos sur le blog. Rendez-vous plus tard…
#Lundi : les objets du jours
Les valises !
Ouf ! Presque tout le monde est arrivé à bon port en temps et en heure à Darc. Il n’y a guère que Huan Zhi Ou Yang, le stagiaire chinois, qui a dû se piquer un sprint dimanche… son avion initial avait été annulé au dernier moment à Pékin. Il devait être là samedi soir. Pékin express. Il aura manqué la présentation des profs. Moindre mal. Bon, l’essentiel est là. Enfin presque. Trois valises (deux appartenant à des stagiaires russes, une à un Nigérian) sont restées en carafe, quelque part dans un aéroport parisien ou dans un avion. Essayez de régler ça un 15 août, vous !
Les charentaises
On vous avait révélé cette nouveauté ICI. Hier, on a vu-de-nos-yeux-vu les fameuses charentaises aux couleurs de Darc 2011. Ok, ça change du chausson de danse mais il va bien amuser la galerie de Darc, ce nouveau produit dérivé signé La Pantoufle du Berry, entreprise de Vatan. Ce mardi, dans La Nouvelle République de l’Indre, vous découvrirez le portrait de la société à l’origine de ces charentaises 100 % fabriquées cheu’nous dans eul’Berry et vendues 25 €.
Le sac Darc
Alors, Louba, qu’est-ce que tu trouves dans ton sac Darc ? Comme tous les stagiaires, la jeune femme russe venue de Lipetsk a eu droit à son kit, à l’intérieur du sac vert acidulé flanqué du logo de la ville de Châteauroux. On fait l’inventaire avec Louba : on trouve là-dedans tout un tas de documentation, les grilles de programme des cours de danse, les dates des concerts du festival et de Darc au pays, des offres de réductions, des annonces diverses et variées, le t-shirt de Darc offert aux stagiaires, le supplément vingt pages du festival concocté par la NR, un second sac (noir, mignon) de la Région Centre et une pochette d’une banque partenaire… sans oublier l’affichette du concours photo du blog NR’Darc. Nous voilà donc parés pour deux semaines. Au fait, Louba, comment as-tu appris l’existence de ce stage en Russie ? « C’est par l’intermédiaire de l’ambassade de France en Russie. J’ai gagné un concours de chanson française », répond la jeune femme. Elle a chanté Lara Fabian, Lââm et Zaz. « Zaz était super populaire en Russie l’année dernière, pendant les fêtes de la Fédération, presque tout le monde ne chantait que ça », confie, Anna, autre stagiaire russe qui parle un français parfait.
C’est parti pour le 36e stage-festival
Les stagiaires peuvent enfin exulter, le 36e stage-festival a ouvert ses portes. Dimanche 14 août, ces six cents danseurs en herbe ont découvert les trente-six professeurs qui vont les accompagner pendant toute la durée du stage. Dans ce cru 2011, deux petits nouveaux : Christopher Huggins en modern’ jazz et Christine Python pour le chant. Chaque enseignant a eu le droit ensuite à sa petite standing ovation, même si c’est Dominique Lisette et William Le Valant, les deux professeurs de hip-hop, qui ont reçu le plus d’applaudissements. Pendant quinze jours, les stagiaires de Darc vont préparer leur spectacle qui, cette année, sera sur le thème de La Danse de la plume.
Les premiers stagiaires débarquent à Darc
Les stagiaires russes du 36e Festival Darc sont arrivés, samedi 13 août dans la soirée, à Châteauroux. La vingtaine de jeunes danseurs a été accueillie par Éric Bellet, directeur artistique de Darc ainsi que par des bénévoles. Pendant quinze jours, ils participeront aux nombreux cours de danse ainsi qu’aux concerts de la place Voltaire.
Les stagiaires russes viennent d’arriver
Ils sont une vingtaine et viennent à Châteauroux participer au stage de danse par le biais de l’ambassade de France en Russie. Ils sont pour la plupart lauréats de concours artistiques et parmi eux, certains affichent une maîtrise parfaite de la langue de Molière. Les stagiaires russes viennent d’arriver en gare de Châteauroux, ce soir. Accueillis par Eric Bellet, directeur de Darc, et des bénévoles du stage-festival, ils ont été guidés vers leurs lieux d’hébergement. Rendez-vous avec les 600 stagiaires ce dimanche matin pour les inscriptions; présentation des professeurs à 14 h… et ce sera parti, ce dimanche, pour le 36e Darc !
A lire dans la « Nouvelle République Dimanche » de ce 14 août.
Ne manquez pas, ce dimanche, sur le blog, la vidéo de leur arrivée !
Stage « Back#stage » : quel succès !
Darc, ce n’est pas que le stage international de danse de Châteauroux (on ouvre dimanche !) ni le festival (premier concert mardi 16 août place Voltaire)… Depuis dix ans, c’est aussi l’occasion d’initier des stagiaires à la régie d’un festival. Organisation de la production musicale, découverte de la régie générale, encadrement : le stage dure neuf jours. On parle d’acoustique, d’éclairage, de backline, de production artistique, de régie plateau, de sécurité, d’accueil du public, tout cela en théorie le matin sur le site de Belle-Isle à Châteauroux, puis les stagiaires enchaînent la pratique en grandeur nature sur la scène de la place Voltaire. A l’instar du stage de hip-hop dans les quartiers, ce « Back#stage » rencontre un succès certain. La preuve, la liste d’attente comporte une dizaine de personnes.
En collaboration avec Les Formations d’Issoudun, les treize heureux lauréats 2011 son encadrés par Marc Prudhomme, l’ancien patron du Zénith d’Orléans, passé par Canal +, qui a travaillé avec Louis Bertignac. Il a également été régisseur général du festival Les Orientales. A ses côtés, Jean-Louis Berthet, Stan Souadet et Louis Crestin, régisseur lumière du Palais des Congrès de Lyon sur des tournées d’artistes comme Benjamin Biolay ou Blankass. Pas mal, hein…
Photo © Patrick Gaïda, La Nouvelle République
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