Entrez dans les coulisses du festival…
Le festival Darc depuis les gradins, on connaît… Mais que dire des coulisses ? Nicolas, bénévole depuis cinq ans, nous ouvre les portes des loges des artistes. Venez jeter un oeil aux salons où Ben l’Oncle Soul, Zaz, Gérard Lenorman, Christophe Willem et demain Amel Bent se reposent, discutent et se maquillent, pendant les quelques heures qui précèdent leur entrée en scène.
La country est dans le vent !
La danse country s’apprêterait-elle à faire son entrée dans le programme du stage Darc ? Le directeur Eric Bellet ménage le suspense… Ce qui est sûr c’est que ce cours exceptionnel qui a eu lieu ce mardi à Belle-Isle lui permet de prendre la température. Bilan positif : une vingtaine de stagiaires ont suivi. Tous en ligne derrière la prof internationale Annie Briand !
Yvana, Darc comme une thérapie
Danseuse professionnelle, Yvana, 28 ans, profite cette année du festival Darc pour se refaire une santé. Gravement blessée au genou, sur scène, il y a quelques mois, elle est venue retrouver des sensations avant de reprendre le fil de ses activités, à Paris. » Je me suis brisé le ligament du genou, il y a un an, et je me suis dit que ce serait bien de reprendre tout doucement, ici, avant une semaine de rééducation. Au départ, je ne devais rester que quelques jours… «
Mais la passion l’a emporté. Et Yvana a finalement décidé d’aller au bout du stage. Et d’elle même. » Je me suis inscrite en modern’jazz et en hip-hop. Mais aussi en classique… J’essaie de garder le rythme de 4 ou 5 cours par jour ! «
Bien entendu, son expérience de danseuse professionnelle lui sert énormément dans la préservation de son genou. Sa volonté la mènera sur la scène du spectacle final, ce samedi. Avant qu’elle ne retrouve le fil des grandes compagnies, à Paris, (elle a dansé sur les comédies musicales Roméo et Juliette, Hair…) loin de son Nice natal…
#Mardi : les objets du jour
Une nouvelle journée à Darc résumée en trois objets incontournables… et c’est parti !
Le CO testeur
Sur le stand «équilibre et santé», ce petit appareil passe de mains en mains. Le CO testeur permet d’évaluer l’intoxication au monoxyde de carbone. «Vous inspirez, vous retenez votre respiration pendant quelques secondes puis vous soufflez dans l’embout jusqu’à avoir vidé tout l’air de vos poumons», explique Stéphanie Guillot, de l’Anpaa 36. Le monoxyde de carbone figure parmi les composants toxiques du tabac. Le taux obtenu permet ainsi d’évaluer l’imprégnation à la cigarette. «J’ai vu pas mal de stagiaires qui ne fumaient pas l’an passé… et qui fument cette année», confie la chargée de prévention à l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie dans l’Indre. Le taux obtenu va de zéro pour les non fumeurs, jusqu’à parfois 30, voire 35 pour les gros fumeurs dépendants. Quelques abstinents ont la surprise de voir qu’ils ne sont pas à zéro… «Oui, je suis souvent avec des amis qui fument et cela ne me dérange pas. Au contraire, même, j’aime bien l’odeur», confie une stagiaire surprise par son chiffre, en réalisant que le tabagisme passif n’est pas une illusion. Un autre stagiaire passe sur le stand. «Tu ne fumais pas, toi, l’an passé ?», demande Stéphanie Guillot. «Non, je m’y suis mis pour ne pas prendre de poids», confie le jeune homme. L’occasion pour la chargée de prévention de rappeler les risques.
L’appareil photo
Les photographes de presse ne sont pas les seuls à aimer les lumières de la scène, même si, parfois, une production zélée comme ce fut le cas sur le spectacle de Christophe Willem, peut singulièrement vous compliquer le travail. Parmi les chasseurs d’images bien équipés, on retrouve Marie Grenon, de «Photolouis, l’image pro» (Déols). Marie est la photographe officielle de Darc, depuis 4 ans. «Je reste sur le site du stage toute la journée et je réalise aussi des clichés à la demande de stagiaires qui souhaitent que je les photographie pendant leurs cours», confie Marie, Canoniste devant l’éternel. Ce que préfère la jeune femme originaire de Fontenay, près de Vatan, dans l’Indre ? «La scène, il y a toujours de superbes photos à prendre lors des spectacles avec la lumière, la mise en scène», répond Marie qui, à chaque Darc, mitraille pas loin de 4.000 photos du stage de danse à lui seul !
Le siège ergonomique
Il sont nombreux, chaque année, les stagiaires à passer sous les mains expertes du Dijonnais Joël Savatofski et de son équipe de l’Institut de formation et de recherches pédagogiques sur le toucher-massage. Dans cet aletier, on ne passe pas seulement par le «massage minute» entre deux cours pour se détendre. Joël et son équipe dispensent également de bons conseils pour se relaxer, lâcher prise et s’étirer. Sur le siège ergonomique, le massage anti-stress minute qui se pratique habillé, sur le haut du dos, le cou ou le visage est «le must en matière de détente expresse», explique Joël Savatofski. La bonne position, acquise grâce à la chaise ergonomique, est importante. Mais pour un siège du genre, il faut compter pas moins de 300 €.
Babacar Sambe, le rythme jusqu’au bout des doigts
Le professeur de percussions Babacar Sambe sait faire vibrer les tambours comme personne. Présent depuis la troisième édition du stage Darc, ce Sénégalais de 65 ans enseigne le tempo et distille dans ses cours des anecdotes historiques sur la musique cubaine et africaine. Ici, il interprète un rythme métissé, accompagné de son frère cubain Conrado.
Son portrait est à découvrir dans La Nouvelle République de ce mardi. Cliquez sur
Louis Pierre va vous faire bouger bouger….
Louis Pierre Yonsian assure les cours de danse africaine avec Goure Bita et Seh Daniel, ses deux musiciens. Toujours souriant, Louis Pierre est l’un des rayons de soleil du stage.
Pour Eva et Claudine, Darc c’est avant tout les potes
Éva et Claudine mettent les petits plats dans les grands pour satisfaire les stagiaires à la buvette. Pour elles, Darc c’est surtout l’occasion de passer quinze jours entre potes.
Antonio Najarro : « L’un des meilleurs publics de France »
Antonio Najarro et sa compagnie ont offert un spectacle époustouflant, lundi soir, aux 5.000 spectateurs qui avaient fait le déplacement place Voltaire. A peine sorti de scène, le chorégraphe espagnol est revenu sur sa prestation, Châteauroux et son public : « C’était merveilleux. Franchement, ce fut l’un des meilleurs publics de France. Quand nous avions besoin de silence, il y en avait et quand il fallait du soutien, le public répondait présent. Nous nous sommes vraiment sentis comme à la maison. J’espère que le public lui aussi a apprécié notre spectacle. »
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