Jadis, Henri Monnier et après lui Alphonse Allais proposaient de bâtir les villes à la campagne « parce que l’air y est plus pur ». Aujourd’hui, le mouvement inverse se met en marche: Tour(s)plus veut installer, à l’horizon 2014, une chèvrerie, avec basse-cour pédagogique, à la Gloriette. Cette fois, c’est la campagne qui débarque en ville! L’intention est louable: nos petits citadins pourront découvrir qu’il faut du lait pour faire du fromage, et que le poulet n’est pas élevé directement sous cellophane.
Soyons fous et rêvons un peu: je me vois déjà acheter mon sainte-maure directement au producteur à côté de chez moi, et revenir, pourquoi pas, avec une douzaine d’oeufs de la ferme. Au passage, je cueillerai un petit bouquet de fleurs des champs pour décorer, modestement, la table de mon salon!
Mais il y a un autre bienfait à attendre de l’opération: cet air si pur que nous envions aux ruraux, il va de facto venir vers nous, et nos pauvres poitrines atrophiées de citadins vont illico reprendre du volume et frétiller d’aise. Respirons donc à pleins poumons ces vents caprins!
Vivement 2014!
J’achète mes Sainte-Maure directement chez le producteur de St Maure et j’en reviens avec une douzaine d’oeufs. C’est à la portée de tous les Tourangeaux, il suffit d’aller au marché Velpeau le jeudi matin (et sans doute à d’autres marchés).
Quant à l’air pur de la ville, il le serait bien plus si on n’abattait pas des centaines d’arbres abusivement. Après ceux du tramway (souvenez-vous les 170 du mail du Sanitas, alors que le tram pouvait facilement passer à côté), notre mairie qui aime tant l’air pur se prépare à abattre des centaines de platanes et tilleuls** aux casernes Beaumont-Chauveau et près de la rue nationale (notamment au square Prosper Mérimée, derrière l’église St Julien).
Les arbres tombent (et ils sont loin d’être remplacés), la pollution enfle et la population se densifie (avec des hautes tours énergivores…) : la qualité de vie dans les quartiers du centre-ville se dégrade (les Tourangeaux l’ont dit à l’enquête sur le PLU, mais le maire leur a fait un bras d’honneur).
Ce n’est pas grave, braves gens, on va mettre des chèvres et des poules à la Gloriette, vous pourrez allez les voir avec vos voitures*** et tout ira mieux au pays des bisounours !
Tout cela effectivement, n’empeche pas de mettre du vert dans nos villes ,et que les gens de la villes ne soient pas coupés de leur racines humaine envers la campagen.En effet les barbelés et autres clotures, les griffes de propriétaires terriens en mal d’argent sont trés hostils a laisser un espace naturel aux gens de la villes et autres villageois! pourtant leur agent pour mettre couler du béton,(terrain a batir) ou encore la location des terre, foret et autres pour une pratique dangereuse uniforme et exclusive de la chasse sous sa forme industrielle est condamnable.nous avons aussi besoin du bois comme ressource vital pour la biodiversité,une protection(la seule) contre bien des meaux et pas seulement pour la capacité a enregistrer de façon durable,la regulation de notre consommation d’énergie.
Reste le tourisme! la region va telle commetre aussi un raté en ce domaine?