Dans le temps, la musique, c’était simple: on jouait du classique, du rock, du jazz, de la variété, voire du musette… En gros, c’était ça, à quelques variantes près.
Et puis, petit à petit, ça s’est compliqué un peu, beaucoup. Alors, aujourd’hui, quand on consulte le programme des la Fête de la Musique à Tours, on reste parfois perplexe.
Bon, y en a qui ont su rester simples, avec des appellations du style « rock », « musette », « jazz », « musique militaire » (à l’hôtel du grand commandement, évidemment).
Y en a d’autres qui ont voulu être plus pointus dans leur définition: « dub electro », « reggae ska swing », « fusion metal ». Ça va, on suit encore.
On va pas tous les faire (il y en a beaucoup, et il est parfois compliqué de faire la différence entre electro, techno electro, dubstep, reggae digital dubstep, swing electro disco…)
Et puis, il y a les appellations qui laissent la porte ouverte à toutes les supputations. On vous en a déniché quelques-unes:
Pop rock louanges: est-ce que c’est la même chose que du pop rock chrétien? Ou alors, c’est peut-être seulement un groupe qui n’aime pas la critique.
Lofi electro garage blues: trop de précision tue la précision!
Métal symphonique: sans doute pour le différencier du métal philharmonique ou du métal de chambre.
Métal abordable: ça change du métal, totalement inabordable, que l’on revend après l’avoir volé sur les chantiers. Ou alors, ça s’adresse aux niais qui ne pourraient rien comprendre au vrai métal.
Chanson minimaliste: ça, ça doit être des chansons sans paroles, ou alors, c’est pas minimaliste.
Folk alternatif: alternatif à quoi, au folk canal historique ou au rock?
Post punk: pour le différencier du pré-punk. Mais alors, quelle différence avec l’after-punk?
Et pour la bonne bouche, ma collègue Magalie m’a gentiment soufflé le petit dernier: naughty groove from outerspace. Bon là, je sèche, je vous laisse deviner…