Les furieux joggeurs le savent déjà, les plus décontractés ne vont par tarder à l’apprendre : les inscriptions pour la 30e édition des 10 et 20 km de Tours, qui se dérouleront le 23 septembre, sont ouvertes depuis la fin de semaine dernière. Une pub est passée dans la NR, qui organise la course, et tous les détails sont sur le site internet.
Autre signe que la course se prépare déjà dans la tête et dans les jambes des coureurs que nous avons croisés ce dimanche autour du lac de la Bergeonnerie : on commence à en parler sur Twitter. Ai en effet intercepté ce petit message de Manon il y a quatre heures :
Qui veut courir avec Manon ? Ou plutôt qui veut raconter à Manon pourquoi il court 10 km ?
Faut que je vous dise : à présent, quand on me parle de course à pied, je pense tout le temps à David Abiker. Je l’adore, David Abiker. Je me délecte de ses chroniques radio (Des clics et des claques, #DCDC disent les Twittasses) et je rafole de son blog.
Justement, récemment, juste avant le marathon de Paris, David Abiker a re-twitté son excellent billet, intitulé Bad Runner, que je vous enjoins de lire sur le champ si vous avez le temps, tant il est ex-cel-lent.
Viva ce contre-pied au culte de la performance ! Et pourtant, moi, tout petite et humble coureuse, j’aime bien transpirer avec ma copine Hélène, avec qui je refais le monde en trottinant, entre petites mamans, les week-ends où nous avons la chance de pouvoir nous retrouver entre amis. Bien souvent, nous courons pour évacuer le vin rouge qu’on a bu la veille au soir (?!?). On se connaît depuis 15 ans et ça ne me gêne pas qu’elle me voie cramoisie, dégoulinante. Si je réussis à courir ces 30e 10 km de Tours en moins de 1h15, je serai quand même fière de moi, et je sais qu’Hélène sera quand même fière de moi, comme moi je serai très fière de ses 10 km en 50 minutes.
N’empêche : j’aimerais bien courir lentement et pataudement avec David Abiker. On pourrait former l’équipe des cuisses qui frottent. Bon, je viens de relire son Bad Runner et je suppose qu’il refusera mon invitation. Mais on peut toujours rêver, non ?