Tours, capitale « naturelle » d’une future région ligérienne.
Une jolie exposition de photos de Jean-Claude Martinez s’étale actuellement sur de grands panneaux face à la gare de Tours (côté station de tram). Le thème: La Loire à vélo. Avec une carte géante du circuit, pour situer géographiquement les choses. Notre bonne ville de Tours y figure, en grosses lettres, dans une loupe englobant Langeais d’un côté et Amboise de l’autre.
En plein débat sur le redécoupage des régions, certains ne manqueront pas d’y voir la préfiguration d’une future grande région ligérienne que nos élus appellent de leurs voeux. Tours (en gros sur la carte) s’y imposerait tout naturellement comme capitale face aux prétentions de villes comme Angers ou Orléans (en nettement plus petit sur le plan). Sans parler, évidemment, de Blois ou Saumur, purement et simplement rayés de la carte par cette loupe braquée sur l’Indre-et-Loire.
Amis tourangeaux, vous vous faites des idées totalement fausses sur les Nantais. Ce sont les Bretons de Bretagne qui prennent la L-A pour une vache à lait bretonne. Nantes est la capitale de l’Ouest avec ou sans la Bretagne, l’Indre et Loire, les deux-Sèvres et la Vienne. Les manifestations pour le rattachement à la Bretagne ne recueillent que 200 à 500 personnes sans des cohortes de cars venus de Bretagne car le tissu économique constitué entre les autres villes ligériennes est dense et homogène. Le folklore, c’est pour les vacanciers. La Touraine n’a tissé aucun lien avec Angers et Nantes depuis 50 ans et le passage du très réac Jean Royer a amplifié l’isolement de la Touraine de même que les freins tourangeaux à l’A85 ont fait fuir les industriels entre Angers et Tours : aucune synergie entre PdL et Centre dans les industries, la recherche, les Universités et la classe politique. Nantes a de l’ambition et n’acceptera jamais de voir partir ces implantations régionales en Bretagne dont elle serait aux confins sud, c’est le refrain communautariste des Bretonnistes qui vous induit en erreur. Agiter un drapeau breton semi-nazi ne suffit pas à en faire une entité économique. Le Val de Loire pour des raisons de rivalité a laissé passer sa chance, ça n’empêche pas le PNR d’être connu et renommé.
Oui, mais ce n’est pas gagné.
Le problème n’est pas Nantes. Ses habitants rêvent de rejoindre la Bretagne.
Non, notre problème est le duo constitué du maire d’orléans et du président de la région centre.
Ces deux là ont un objectif commun :
– Geler le projet d’une région englobant les départements du 49, 72 et 53,
– Réduire Tours dans un néant.
Et pour cause, ils ne veulent surtout perdre leurs leadership actuel.
Qu’importe si les habitants ne sont pas d’accord seul compte leurs intérêts.
Ces gens sont seuls responsables de l’image négative de cette région…
La région CENTRE n’est pas attractive. Aucune région ne veut se marier avec; notamment les Pays de Loire, qui, pourtant sans NANTES et la Loire-Atlantique, qui aspire à rejoindre la BRETAGNE, devront fusionner ! Mais nos ligériens de l’Ouest redoutent de se trouver placés en périphérie d’une capitale régionale, sans attrait : ORLEANS !
Une seule solution s’impose, pour mettre tout le monde d’accord, et créer une région VAL DE LOIRE, qui a pourtant de quoi séduire (n’est-ce pas déjà une grande région touristique ?!) : il faut désigner TOURS comme capitale régionale du VAL DE LOIRE !
Pour cela il faudrait que nos élites, comprennent les véritables enjeux : point de région sans capitale !
Or TOURS a toutes les qualités pour présider aux destinées du Val de Loire : placée en son centre, richement desservie par tous les moyens de transports, des pôles universitaires et hospitaliers de 1ère catégorie; et une activité commerciale digne d’une vrai métropole.
On doit proposer aux gens de l’Anjou et du Maine de s’unir avec les départements composant déjà la région CENTRE, en leur garantissant la métropole de TOURS pour capitale, pour qu’ils adhèrent pleinement à cette future région du VAL DE LOIRE. C’est la seule chance de conférer au VAL DE LOIRE une chance de constituer une vrai région populaire !
Si Nantes intégrait la Bretagne,le problème de la prédominence dans la nouvelle région « Pays de Loire » se poserait,surtout, entre Tours et Angers.
Angers a aussi son université (et même 2 avec la catho),son école de médecine,son C.H.U. une infrastucture routière et 15000 habitants de plus qu’à Tours. La population de l’Indre et Loire (2011) est de 609000 et celle du Maine et Loire de 813000. Voila de quoi alimenter les tensions éventuelles pour prendre la tête de cette, éventuelle, nouvelle région.