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La saxophoniste Géraldine Laurent est à l’affiche ce jeudi 20 octobre au Petit Faucheux à Tours.

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Sacré événement ! Non seulement parce que la jeune femme fait partie de la fine fleur du jazz hexagonal et brille sur les scènes internationales, mais parce que c’est la toute première fois qu’elle jouera au Petit Faucheux.

Il est vrai que le jazz de prédilection de Géraldine Laurent est plus proche des sources historiques du bebop que des musiques improvisées expérimentales des années 70, et que la scène tourangelle est plutôt connue pour son défrichage des courants d’avant-garde ou de traverse.

Mais le talent n’a jamais ni frontières, ni étiquettes qui vaillent,  et le son chaud d’alto de Géraldine Laurent ne manquera certainement pas de faire vibrer le public. D’autant que la dame a choisi pour son quartet des partenaires de jeu à la hauteur : Paul Lay au piano, Yoni Zelnik à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie, ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de faire tourner les improvisations, art que maîtrise également la saxophoniste niortaise.

La patronne, ça reste Géraldine Laurent, qui au fil des années, a su construire un parcours musical solide, cumulant les récompenses et les prix, jusqu’à devenir une saxophoniste majeure, de celle que ses camarades (Pierrick Pédron ou Laurent de Wilde par exemple) prient de bien vouloir joindre sa voix à la leur, pour un album ou un concert-événement.

Avec ce même quartet, l’altiste avait déjà remporté en 2015 pour son album « At work » le Grand Prix de l’académie Charles Cros. Qualité confirmée du quartet et de sa leader en 2020 avec la Victoire du jazz « album de l’année » pour « Cooking », qu’on a hâte d’entendre sur scène ce 20 octobre.

Ah, et puisqu’on en parle, ce n’est pas « Cooking » qui va renvoyer Géraldine Laurent derrière ses fourneaux, bien au contraire.  » Femme dans le jazz  » comme titrait Francis Marmande dans Le Monde, elle a sans doute aussi dû faire sa place, dans cet univers qui est encore loin de la parité. Mais la réflexion avance, et on en reparlera ici rapidement, grâce au podcast « Super Jazz Woman« , une autre initiative du Petit Faucheux.

D’ici là, bon concert avec Géraldine Laurent quartet !

> Souvenirs : Géraldine Laurent sur la scène de Jazzin’Cheverny en 2009, avec Rhoda Scott !

 

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C’est au tour du Petit Faucheux à Tours de faire sa rentrée, avec une soirée de concerts gratuits ce mercredi 21 septembre, pour lancer la saison 2022/2023.

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La scène de jazz et musiques improvisées la plus connue des bords de Loire s’offre pour cette rentrée un nouveau directeur. Sylvain Elie, qui a notamment officié comme responsable de production et de diffusion pour l’ONJ, prend la suite de la regrettée Françoise Dupas, décédée en novembre 2021 et unanimement saluée pour son engagement en faveur du jazz, des musiques improvisées et surtout des musiciennes et musiciens les faisant vivre.

Lourde tâche donc pour son successeur que de reprendre ce flambeau, mais nul doute que l’équipe et les partenaires du Petit Faucheux sauront l’aider à prendre ses marques en Touraine. Bienvenue donc à Sylvain Elie, et place à cette saison 2022/2023.

On peut en consulter une première partie sur le site du Petit Faucheux, on bien, on peut profiter de cette soirée d’ouverture du 21 septembre pour se mettre directement dans le bain musical de la saison !

A l’affiche, en première partie dès 18h30, un jeune trio issu de l’excellente école de musiques actuelles Jazz à Tours : Thibaud Boustany (piano), Élia Guerin (voix) et Rémy Rouland (basse électrique) composent Wing, un trio qui propose  » un jazz intimiste et personnel, aux thèmes empreints de poésie, et aux improvisations mélodiques et enjouées « .

La Tête de Lark sera le plat de résistance,  concocté par deux musiciennes aux caractères bien trempés, la flûtiste Sylvaine Hélary et la contrebassiste Sarah Murcia. Elles expliquent dans cette interview sur YouTube comment elles ont procédé à l’écriture de ce projet.
Celui-ci sera servi avec des acolytes à la hauteur, Sébastien Boisseau (contrebasse), Eloïse Pasquier (clarinettes) et Aloïs Benoit (tuba) : une instrumentation peu commune qui excite déjà grandement les papilles auditives !

Un bien beau menu de rentrée, offert aux convives : pourquoi donc s’en priver ?

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Le festival Jazz en Touraine rouvre ses portes pour une 36e édition, à Montlouis-sur-Loire, du 9 au 18 septembre 2022.

Ca sent la rentrée, les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, et le swing, beaucoup de swing, encore du swing… la marque de fabrique, l’ADN de ce festival qui s’aventure rarement vers d’autres esthétiques, mais ne commet pour autant guère de fautes de goût.

La programmation de cette édition 2022 est riche et foisonnante, et je vous laisse volontiers le plaisir d’aller y fouiner pour trouver votre bonheur.

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A titre personnel, je mettrai une option sur quelques rendez-vous :

  •  vendredi 9 septembre, une ouverture qui fait envie, avec deux groupes à découvrir : Thomas Curbillon quintet à 19 h au Magic Mirror, pour un répertoire original de chansons swing inspirées par Henri Salvador, Charles Aznavour et Claude Nougaro, excusez du peu ! J’ajoute pour les éventuels  fans de Magma que le batteur du quintet n’est autre qu’Antoine Paganotti ;-) On poursuivra la soirée avec Brooklyn funk essentials, à 21 h à l’Espace Ligéria, histoire de chauffer l’ambiance et d’ouvrir cette semaine de concerts avec un grand sourire et quelques déhanchements !

 

  • mercredi 14 septembre, à 19 h au Magic Mirror, ce sera l’occasion de voir ou revoir Kimberly Gordon quartet, une formation où officie notamment la célèbre paire rythmique tourangelle Patrick Filleul (batterie) et David Salesse (contrebasse), au goût très sûr.

 

  • vendredi 16 septembre, à 21 h à l’espace Ligeria, on ira volontiers prendre une dose de nostalgie et de parfum des bayous, avec le Matthis Pascaud quintet et son invité Hugh Coltman, pour un hommage au grand Dr. John.

 

  • et puis, si vous les avez raté à jazzin’ Cheverny en juillet, allez vibrer avec Electro Deluxe samedi 17 septembre à 21 h à l’espace Ligeria. Ils seront en « petite formation », à 7 plus 3 choristes sans le big band, mais ce sera sûrement très chouette quand même !

>>> Programme complet sur le site de Jazz en Touraine

 

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La cour de La Fondation du doute à Blois accueillera deux concerts fort intéressants, en ce mois de juillet 2022, proposés par le Café Fluxus, spécialiste en régals musicaux surprenants, décalés et plutôt forts de café (on se souvient du rock psychédélique du trio Brama de l’été 2021 !)

  • Vendredi 22 juillet, le trio You devrait envoûter les cieux avec ses mélodies étranges et chantantes, ses rythmes folks revisités, et ses belles plages d’improvisation portées par la poésie.
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(capture d’écran YouTube)

Créé par la batteuse et compositrice Héloïse Divilly pour rendre hommage aux textes de son père, le poète irlandais Vincent Divilly, le trio aujourd’hui composé de Linda Olah (chant) et Guillaume Magne (guitare), puise son inspiration aux sources du jazz, de la pop et des musiques  traditionnelles, dont le maloya de l’île de la Réunion, pour bâtir un univers à nul autre semblable.  >>> Cliquer ici pour un extrait vidéo.

Lauréat Jazz Migration en 2020, le trio You s’apprête à sortir son second album , « Winds », en septembre 2022. Le premier album, « Isles », a fait l’objet d’une jolie chronique de Franpi Barriaux sur Citizen Jazz.

  • Jeudi 28 juillet, Les Pompiers, combo tourangeau d’actualité, viendront démontrer une fois de plus leur maîtrise musicale tout feu tout flammes.

Chaque concert débute comme une intervention,  avec le son de la sirène, et c’est en uniforme réglementaire que ces cinq garnements poussent le bouchon de l’humour décalé et de la juste improvisation, avec leur jazz électro-cuivré sans temps mort !

Formation issue de l’excellente école Jazz à Tours, Les Pompiers ont déjà mis le feu dans de nombreux festivals au fil de leur carrière, de Jazz sous les Pommiers à Jazzin’Cheverny, et leur bonne humeur éteindra vite toutes les tentatives de râleries et autres grognoneries du genre.

>>> Les concerts sont à 19h, dans la cour de la Fondation du doute, 14, rue de la Paix à Blois. L’entrée est libre.

 

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Le festival Chinon en jazz retrouve les rues, places et jardins de la ville, du 1er au 5 juin 2022.

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La programmation de cette 21e édition, signée comme d’habitude par Le Petit Faucheux, fait la part belle aux femmes. J’espère qu’on ne le remarquera même plus rapidement, parce qu’elles auront enfin trouvé toute leur place dans ce milieu, mais on est encore loin de la parité (voire pour certaines formations, d’une simple mixité).

Il est donc très heureux de voir cette édition de Chinon en jazz mettre deux musiciennes en têtes d’affiche des concerts du samedi et du dimanche soirs. Et quelles musiciennes !

  • Samedi 4 juin, c’est la géniale chanteuse Leïla Martial qui proposera Baa Box, un projet original et audacieux mêlant de multiples influences (jazz, pop, folk ou world). Avec Eric Perez (voix, guitare, percussions) et Pierre Tereygeol (voix, guitare), à 19h30 à la collégiale Saint-Mexme.
  • Dimanche 5 juin, la grande flûtiste Naïssam Jalal viendra délivrer ses « Healing rituals » (Rituels de guérison), inspirés de traditions d’Afrique ou des Amériques, avec sa poésie et son inventivité sans limites. Avec Claude Tchamitchian (contrebasse), Clément Petit (violoncelle) et Zaza Desiderio (batterie), à 19h30 à la collégiale Saint-Mexme.

Mais Chinon en jazz ne se limite pas à ces deux soirées !  Du concert d’ouverture le 1er juin  avec Sfumato (un trio peu commun flûte, trompette, contrebasse, qui joue avec les mélodies de Francis Poulenc !) au concert solo de la violoncelliste et chanteuse cubaine Ana Carla Maza le 4 juin, en passant par la flûtiste joueuse de fifre Aline Bissey entre les étals du marché dominical le 5 juin, et bien d’autres propositions, la programmation étonnante et audacieuse, hors des sentiers battus tout en restant ouverte, plurielle et surtout joyeuse, donne comme chaque année une furieuse envie de déménager à Chinon pour la semaine.

Bienheureux les habitants de la cité, qui bénéficieront pour cette 21e édition, de cette large palette musicale offerte, dans tous les sens du terme puisque tous les concerts sont gratuits.

>>> Programme détaillé sur le site de Chinon en jazz

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Les inscriptions pour le concours national de jazz de La Défense sont ouvertes jusqu’au 2 juin 2002.

Ce concours est parmi les plus reconnus en France, et son palmarès est assez éloquent.

Les groupes sélectionnés joueront sur la scène du festival du 20 au 26 juin 2022

 

Les lauréats des années 90 et 2000 sont aujourd’hui parmi les ténors de la scène jazz hexagonal, de Pierrick Pédron à Médéric Collignon (en battle ce 28 juin au festival Jazz sous les pommiers à Coutances, et j’y serai !), en passant par Thomas de Pourquery, Christophe Marguet, Sylvain Rifflet, Carine Bonnefoy, Alexandra Grimal et tellement d’autres !

Des musiciens de la région Centre-Val de Loire ont aussi accroché leur nom à ce palmarès, du doyen le pianiste Jean-Christophe Cholet (en 1992) aux  jeunes Tourangeaux de Groove Catchers (premier prix de groupe, et prix soliste pour le bassiste Antoine Guillemette  en 2011), en passant par le trio orléanais Marcel et Solange (3e prix de groupe en 2011) et le vibraphoniste d’Orléans Benoît Lavollée (premier prix soliste en 2010). D’autres groupes ont fait partie de la très serrée sélection finale (six à dix groupes selon les années,  sur plus de cent candidatures), à l’instar du quartet orléanais Walabix en 2009. Et j’en oublie sans doute.

Si vous voulez vous faire un nom, booster votre carrière, faire entendre votre musique surtout, le concours de La Défense est sans aucun doute, avec le tremplin Jazz à Vienne issu d’un réseau national, le challenge à tenter.  Lancez-vous !

>>> Ici, toutes les infos pour poser votre candidature

 

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Sur cette étagère au-dessus de l’ampli, il y a des  CD que je viens d’acheter, des CD que j’aime écouter souvent, des CD que je n’ai pas envie de ranger, des CD particuliers, qui montent et descendent, se mélangent sans logique,  au fil des écoutes et des humeurs du jour…

Sur la pile des CD, aujourd’hui il y a :

Rituels par l’Orchestre national de jazz, sous la direction de Frédéric Maurin (ONJ records, 2020)

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A dire vrai, ça fait un sacré moment que cet album, ce double album en réalité, est sur ma pile ! Depuis sa sortie, je plonge, à intervalles irréguliers mais fréquents, dans ces pièces où les voix sont quatre instruments à part entière, se mêlant, s’intercalant, se superposant, se frottant aux vibrations d’un orchestre de treize musiciens, dont un quatuor à cordes.

Rituels a raflé de belles distinctions critiques, et pourtant, j’ai le sentiment que cette oeuvre a connu une trajectoire bien fugace… programmée au pire moment, (printemps 2020), elle n’a guère pu être portée sur scène, et pour cause.

Il n’est jamais trop tard cependant pour découvrir les sept morceaux qui composent ces Rituels, « sept pièces d’un puzzle constituant un monde chimérique qui évoque le temps comme un éternel retour » tel que les décrit Frédéric Maurin, directeur artistique de ce projet, »  inspiré de textes anciens issus de folklores des différents continents ».

Originalité de Rituels, cinq compositeurs se partagent les pièces, dont deux sont aussi des « voix » de l’oeuvre, Leïla Martial et Ellinoa (lire le reportage de Citizen jazz sur l’enregistrement de l’album)

D’inspiration proche de la musique contemporaine, les morceaux jouent aussi bien avec les timbres que les rythmes, tant des cordes et des vents que des cordes vocales…

On est parfois proche de la transe, d’harmonies convoquant des énergies profondes, quand à d’autres moments, on croit entendre un chant d’oiseau dans la délicatesse d »une voix s’enroulant autour d’un violon.

Parfois, les voix m’ont rappelé les psalmodies cuivrées de partitions de  Magma, parfois, je me suis sentie embarquée dans un univers proche des choeurs contemporains de Mikrokosmos, parfois encore, des sonorités rythmées m’ont fait penser à Stravinsky, mais je serai bien en peine de vous décoder tout cela, avec mon peu de science musicale, et d’autres mettront sans aucun doute des mots très différents sur ces pièces de ce puzzle.

Une chose est sûre, cependant. Chaque écoute de Rituels laisse une empreinte sensible, dont la beauté enchante autant qu’elle ouvre la voie à de multiples rêveries… (extrait à écouter en suivant ce lien )

>>> Les voix : Ellinoa, Leïla Martial, Linda Olah, Romain Dayez;

>>> Les instruments : Catherine Delaunay (clarinette, cor de basset), Julien Soro (sax alto, clarinette), Fabien Debellefontaine (sax ténor, clarinette, flûte), Susana Santos Silva (trompette), Christiane Bopp (trombone), Didier Havet (trombone basse, tuba), Stéphan Caracci (vibraphone, percussions), Raphaël Koerner (batterie), Bruno Ruder (piano), Elsa Moatti (violon), Guillaume Roy (alto), Juliette Serrad (violoncelle), Raphaël Schwab (contrebasse).

>>> Les compositeurs : Sylvaine Hélary, Frédéric Maurin, Grégoire Letouvet, Leïla Martial, Ellinoa.

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Le Charivari jazz festival diffusera ses bonnes ondes du 28 avril au 8 mai en divers lieux du Loir-et-Cher, autour de Vendôme.

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Concocté par l’association Figures libres (connue pour porter le festival Rockomotives), ce Charivari promet bien des surprises pour les oreilles curieuses

Au coeur de ce festival à la programmation décalée, résolument contemporaine et improvisée, il y a Pierre Lambla, saxophoniste formé au conservatoire de Strasbourg, installé désormais à Thoré-la-Rochette (tout près de Vendôme), et chercheur en musiques différentes, si l’on peut dire.

Bref. Les noms des musiciens invités de ce festival ne vous diront peut-être pas grand-chose. A moins que vous ne soyez familiers du Capsul Collectif tourangeau (les Pompiers, Electric Vocuhila…), partenaire de cette aventure, avec le collectif Veston léger (dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici !).

Mais ce Charivari jazz festival, dont l’une des qualités est de proposer des concerts dans plusieurs communes plutôt rurales autour de Vendôme, devait sans aucun doute titiller les oreilles curieuses, et peut-être, qui sait… les faire chavirer de plaisir ?

 

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Après deux années d’interruption, le festival Jazzin’ Cheverny revient, du 24 au 26 juin 2022. Dans un teaser mis en ligne le 1er avril (on espère que ce n’est pas une blague), il annonce ses têtes d’affiche : Kimberose et Mélanie Dahan le 24 juin, Electro Deluxe big band le 25 juin.

Electro Deluxe big band, voilà un nom et une ambiance qui rappellent aussitôt d’excellents souvenirs!

C’était en 2012. Peut-être la plus belle année du festival que cette 5e édition, où Renaud Garcia-Fons, puis Didier Malherbe et Eric Löhrer, avaient déroulé leurs univers sensibles et multicolores.

Mais il y eu aussi cette soirée 100 % groove ! D’abord avec Groove Catchers, un tout jeune trio, qui poursuit depuis une jolie carrière, et qui avait littéralement scotché le public plutôt « sage » de Jazzin’ Cheverny avec son énergie sauvage.

Et puis, Electro Deluxe big band prit possession de la scène. Et on a vu (et surtout entendu !) ce qu’on allait voir ! Au centre de l’attention, James Copley au micro jouant en virtuose d’un accent so british, so charming, entouré des quatre musiciens fondateurs d’Electro Deluxe, et sur la moitié droite de la scène, rien de moins que 13 cuivres en pupitre, chemise blanche et cravate noire, le tout pour un grand moment de groove, de soul et de très bonne musique !

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Et cette année 2022, Electro Deluxe fête ses 20 ans, avec une grande série de concerts, dont quelques uns seulement en formation big band. Si vous les avez aimé en 2012, vous y retournerez, si vous les aviez manqué, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

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Dimanche 20 mars au Théâtre d’Orléans, le groupe toulousain Pulcinella accueille la chanteuse italienne Maria Mazzotta, pour un concert qui s’annonce aussi chaleureux qu’explosif.

Pulcinella est une formation qui n’a pas la créativité dans sa poche. Ferdinand Doumerc (saxophone), Florian Demonsant (accordéon), Jean-Marc Serpin (contrebasse), Pierre Pollet (batterie, percussions), cultivent depuis une quinzaine d’années un folklore imaginaire aux accents funk, jazz et musette, souvent inspiré de l’univers du cirque, et traversé d’une énergie plutôt flamboyante.

Maria Mazzotta vient de Lecce, la grande ville à l’extrême sud de l’Italie, dans le talon de la Botte : une région qu’on appelle le Salento, dont la chanteuse a exploré toute la richesse musicale traditionnelle, métissée d’influences albanaises et grecques.

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Leur rencontre a donné en 2021 l’album « Grifone », où les Toulousains et l’Italienne revisitent à leur manière ces répertoires traditionnels, autour des tarentelles et autres pizzicas, transe du sud de l’Italie créée par les femmes pour soigner les piqûres de tarentule, et se libérer de l’oppression du patriarcat.

On a hâte de découvrir sur scène toutes les couleurs de ce jazz trad’ italo-gascon !

>>> A lire pour en savoir plus sur cette rencontre, une interview de Maria Mazzotta

>>> A lire ou à relire, » Pulcinella, quinze ans de punch ! »  par Gilles Gaujarengues  pour Citizen Jazz.

>>> Les infos sur le concert de ce dimanche 20 mars à 17 h au Théâtre d’Orléans, scène nationale.

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