Sacrée soirée hier dans la cour du château de Cheverny, avec Didier Lockwood et ses Jazz angels !
En fait d’anges, c’est un jazz du feu de l’enfer qui a enbrasé la nuit de Jazzin’ Cheverny, avec un Didier Lockwood en forme olympique, sortant de son violon un chorus littéralement volcanique face à un Nicolas Charlier exceptionnel à la batterie bien décidé à ne rien lâcher du tempo supersonique lui non plus.
Entre deux grondements de tonnerre, il y a aussi eu un peu de place à la tendresse, avec une très émouvante ballade en hommage au contrebassiste Alby Cullaz, qui a permis à Thomas Enhco au piano de donner toute la mesure de sa sensibilité.
Beaucoup d’élégance et de virtuosité à la trompette pour David Enhco, une belle sonorité pour le discret mais efficace Joachim Govin à la contrebasse, et une cohésion d’ensemble remarquable, avec un évident plaisir de jouer, pour ces Jazz angels, alias Thomas Enhco & Co !
Quant à Didier Lockwood le « patriarche », plus jeune que jamais, il m’a fait rajeunir de 20 ans d’un coup en reprenant dans son « globetrotter » la mer et les mouettes des années 80, avant de partir dans une folle cavalcade dans le public, comme aux plus beaux jours !
Bon, c’est vrai, il y a 20 ans, Didier jouait les triple croches en grimpant puis en dévalant quatre à quatre les escaliers des tribunes… dans la cour de Cheverny, à défaut d’escaliers, il a quand même fait le tour (en marchant) du millier de spectateurs !
Quelques photos souvenirs…
David Enhco (trompette) et Joachim Govin (contrebasse)
Didier Lockwood (violon), Nicolas Charlier (batterie), Joachim Govin (contrebasse)
Thomas Enhco (piano) et Nicolas Charlier (batterie)
Thomas Enhco
Didier Lockwood, le grand !