Samedi 14 novembre 2009, hall du Théâtre d’Orléans : plus de 400 personnes sont venues écouter, découvrir pour la plupart, Mop Meuchiine, judicieusement programmé par l’association O Jazz (on y reviendra).
Cette formation, (em)menée au doigt et à l’oeil par le guitariste Pascal Maupeu, arrange à sa sauce des compositions de Robert Wyatt. Le même qui a inspiré le dernier album de l’ONJ.
Autant le dire de suite, la sauce en question est électrique et relevée, forte en sensations et saveurs déconcertantes, rapidement envoûtantes cependant. On deviendrait vite accro… du genre à réclamer en tapant du pied le futur premier album de Mop Meuchiine, promis pour dans « quelques semaines, quelques mois ».
Ce samedi, les musiciens qui composaient Mop Meuchiine étaient un peu différents de ceux annoncés. A la batterie par exemple, c’était finalement Nicolas Larmignat et pas Bertrand Hurault, et puis, à la place du violon alto de Frantz Loriot, on a eu le violoncelle (et les bricoles à bruit) d’Hugues Vincent.
A la basse et au chant, c’était bien Nicolas Le Moullec, et à la guitare évidemment, le patron Pascal Maupeu. Et puis aussi Cédric Piromalli (claviers) et Jean-Baptiste Réhault (sax baryton, accordéon).
Tous excellents. A la différence du son capté par mon petit camescope, depuis la mezzanine du hall, où ça résonnait un peu trop.
Mais comment ne pas vous faire partager quand même cette impro incandescente d’Hugues Vincent ?