Au printemps, le milieu du jazz avait été pris d’une fièvre soudaine.
Un coup de gueule, excessif sans doute, mais c’est la loi du genre, du pianiste Laurent Coq, publié sur un blog, relayé par d’autres blogs dont celui-ci… puis, enfin, le bruit dépassant la fureur, livré au grand public sous la plume toute-puissante de vrais (*) journalistes de jazz.
La Révolution de Jazzmin, quelque centaines de contributions et quelques réunions plus tard, donne aujourd’hui en toute logique naissance à un appel à des Etats généraux du jazz.
Des Etats généraux du jazz » afin de redéfinir ensemble, avec tous les acteurs de cette filière, les politiques que nous voulons voir mises en œuvre pour assurer la survie d’un secteur musical qui fait partie intégrante de notre paysage culturel, mais qui risque fort de s’appauvrir jusqu’à disparaître si rien n’est fait en sa faveur. »
Le texte intégral de cet appel, lancé au ministre de la Culture, est en ligne sur ce site, appuyé par une pétition.
J’ai signé. Je trouve le texte de cet appel très pertinent.
J’espère que cette démarche aboutira à redonner un peu de souffle au jazz, parent trop pauvre des « musiques actuelles », et à tous ces artistes dont la musique nous est indispensable, mais qui n’en peuvent plus de se battre pour jouer, enregistrer, vivre de leur art.
(*) Comme la « Vraie chanteuse de jazz » d’Elisabeth Caumont
Pareil !