Avec ce rapport d’étape sur l’état de la filière jazz en France (*), rendu public ces jours-ci, que de chemin parcouru depuis le coup de gueule initial du musicien Laurent Coq, joliment baptisé Révolution de Jazzmin.
Certes, l’on connait nombre de rapports, aussi sérieux et intelligents soient-ils, qui ont terminé leur carrière en calant des tables bancales dans des ministères qui devaient l’être aussi. L’actuel n’est d’ailleurs pas en posture très solide à l’heure qu’il est…
Ceci dit, comme le fait remarquer le groupe de travail, » La communauté du jazz en France ne s’était pas réunie depuis près de quinze ans, et il est réjouissant de constater toujours la même ferveur chez ceux qui veulent développer cette musique. «
Gageons que ce travail, cet engagement, ces énergies finalement fédérées, ne seront pas perdus.
Mais qu’ils constitueront de solides bases à cette révolution, ce changement vital, qu’au-delà du jazz, l’art réclame aujourd’hui : pour faire court, une forme irrévocable de divorce entre les mots « industrie » et « culture ».
On respirera mieux !
(MAJ du 8 mars) Une réunion publique d’échanges autour de ce rapport aura lieu le 19 mars à Paris (inscription préalable obligatoire en téléchargeant le formulaire).
Le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles a demandé , pour nourrir le débat, leur point de vue à 20 acteurs du jazz en France : directeurs de festival, musiciens, responsables de labels, agents… Des avis argumentés à lire sur le site de l’Irma.