Sonnez hautbois, résonnez musettes… mieux que la rentrée littéraire, la rentrée du jazz est là !
Tout l’été, vous avez chanté et dansé dans les festivals, au son des stars de Vienne à Marciac, de Junas à Souillac ? Eh bien, soufflez maintenant, et reprenez le rythme !
Par exemple en prolongeant le festival Jazz à La Villette, dernier de l’été, premier de la rentrée, par l’achat des deux plus beaux albums à venir le 5 octobre 2018. Ecoutés et approuvés le 8 septembre dernier sur la scène de la Cité de la musique.
Par ordre d’entrée en scène :
- Andy Emler MegaOctet « A moment for »
Un grand bonheur que de retrouver le MegaOctet dans une forme toujours olympique, malgré les cheveux blanchis de quelques-uns des piliers de ce petit big band où le collectif l’emporte toujours sur la somme des talents, pourtant magnifiques, de chacun.
Le temps semble n’avoir aucune prise sur le leader et compositeur Andy Emler, si ce n’est le temps qu’il fait sur Terre…. irrémédiablement trop chaud et trop inhumain, de quoi mettre en colère, et imaginer « un moment pour… » changer peut-être le cours des choses ?
Presque 30 ans après sa création, et avec pratiquement les mêmes compagnons, le MegaOctet continue de tracer une superbe route aventureuse et imaginaire, pleine de belles surprises et de rencontres. On s’y lance en toute confiance !
L’album sort le 5 octobre. Disponible sur le site du label La Buissonne et chez les bons disquaires qui restent.
- Fred Pallem et le Sacre du tympan « L’Odyssée »
Projections psychédéliques, sons vintage à souhait, en quelques minutes, le Sacre du tympan projette l’auditeur dans une bande-son de séries tv des années 70, à la fois terriblement familière (du moins pour ma génération…) et totalement originale ! Une sacrée performance, reposant autant sur la composition que sur le choix de l’orchestration de Fred Pallem, surjouant des cuivres et des cordes à l’instar des arrangements pop de cette période.
Très bien imaginée, et finement jouée par une dizaine de musiciens visiblement heureux de cette Odyssée – sans oublier les deux invités, également sur l’album, Théo Ceccaldi et Thomas de Pourquery -, cette vraie-fausse bande originale mérite l’enthousiasme.
Last but not least, le Sacre atteint quasiment la parité, et rien que ça mérite le respect.
L’album sort lui aussi le 5 octobre. Tout aussi indispensable chez les disquaires survivants et ailleurs.